Jamais deux sans trois à Chambly

Je vous présente Thomas. Il fait partie de mes nouveaux clients du jour, rencontrés ce samedi 20 janvier à l’espace culturel du Leclerc de Chambly, où je me rendais pour la troisième fois.
Je suis reparti avec une valise plus légère, puisque j’ai vendu 9 livres (6 Moogas, 3 Jaméliennes), un score bien meilleur que lors de mes deux premiers passages à cet endroit en 2016.
Bref, l’aventure continue !

L’étape Château-Thierry franchie avec succès !

Ethan se lance dans l’aventure !


Ce samedi, Kévin Monfils poursuivait son tour de France en venant une nouvelle fois poser son stand au Carrefour de Château-Thierry. Le deal ? 10 Moogas et 10 Jaméliennes attendaient d’être adoptés par leurs nouveaux propriétaires.
12 heures, les retrouvailles : Guillaume est venu adopter une Jamélienne après s’être procuré un Mooga au même endroit l’an dernier. 15 heures, la découverte : Nawel et Loubna succombent au charme des deux productions littéraires.
15h30, petite pause avec la visite d’un correspondant du journal l’Union !
Entre 16 et 17 heures, les Castelthéodoriciens ont la forme. 16h10, bonne surprise : Sofien décide de se procurer les deux titres. 16h25, achat en famille: trois frères et soeurs, Traynis, Lauralee et Ethan, cèdent à la tentation du Mooga et de la Jamélienne. 16h45, l’heure du cadeau: la mère de Maxime achète les deux livres pour son fils. 16h58, rebelote: Olivier découvrira le Mooga et la Jamélienne grâce au (bon) choix de son épouse.
Score final: Kévin Monfils passe avec succès l’étape Château-Thierry avec la belle note de 11/ 20. Et la Jamélienne passe devant le Mooga !
Prochaine halte sur le tour de France : le Leclerc de Chambly (Oise) samedi prochain.
Vive la vie !


Le Mooga démarre bien 2018 à Beauvais

Dans la joie et la bonne humeur !


C’est la rentrée des dédicaces !
Et pour lancer 2018, j’étais ce samedi 6 janvier de retour à la Maison de la presse de Beauvais. C’était aussi ma 75e rencontre avec le public !
Comme souvent, les débuts de la séance ont été timides le matin, avant d’aller crescendo ensuite : des exemplaires ont été vendus très régulièrement tout au long de l’après-midi. Résultat, j’ai terminé la journée avec le joli score de 11 livres. Je n’ai vendu que des Moogas.
Mes livres ont été achetés par des personnes de tous âges, parfois pour faire un cadeau à un proche. Ce fut une journée remplie de belles rencontres, de jolies surprises et de sourires. J’ai pris beaucoup de plaisir à rencontrer mes nouveaux lecteurs. Voici les belles photos souvenir de la journée. Carpe diem !


De l’intérêt d’être bien placé dans un magasin

Alors que les séances de dédicaces reprennent, je vais parler de l’importance du placement.
Cela peut paraitre évident, mais je vendrai mieux si je suis bien placé dans le magasin ! Il faut trouver un juste milieu : l’enseigne qui accepte de me recevoir doit me trouver une place dans ses rayons sans que je bouleverse tout son étalage. De mon côté, je ne peux pas non plus me montrer trop exigeant !
L’idéal est d’être là où il y a du passage : dans l’entrée, afin d’être visible de tous les clients dès leur arrivée. Cela m’est même déjà arrivé d’être dans le hall.
Ou bien, dans le rayon librairie : je toucherai peut-être moins de monde, mais les gens qui sont vraiment venus pour acheter un livre ne pourront pas me rater. Le placement doit être cohérent: je ne présenterai pas mes livres dans le rayon charcuterie !
Le personnel met à ma disposition une table et une chaise, mais je ne reste pas toujours assis : se mettre debout, c’est aussi se rendre plus visible.
Quand je peux, c’est-à-dire quand j’ai la place et quand le personnel m’y autorise, j’exhibe mes grandes affiches. Il m’est arrivé d’en placer une à côté de moi, et une autre devant l’entrée du magasin. Ce que je ne peux faire que dans les grandes enseignes type Cultura ou Cora. C’est plus difficile dans une maison de la presse ou une librairie, qui sont moins spacieuses. Mais tant que je ne suis pas tout au fond de la librairie ou derrière un pilier, là où personne ne peut me voir, ça peut aller !
Parfois, le personnel des enseignes prépare lui-même des affiches pour annoncer ma présence: j’ai quelquefois la bonne surprise de découvrir des affiches A4 sur les vitrines en arrivant, et de temps à autre, de véritables posters ! Et, dans le meilleur des cas, des appels au micro !
Bref, tous les magasins ne s’investissent pas de la même manière, mais être bien placé, c’est attirer l’attention, mieux vendre et donc conquérir de nouveaux lecteurs !

Comment réussir une suite ?

Aujourd’hui, je vais parler de l’intérêt (ou non) des suites. Qu’est-ce qui fait que la suite d’un roman (ou d’un film) est réussie ou pas ?
Comme vous le savez, « La Jamélienne » est la suite de « La malédiction du Mooga ».
Pour moi, une suite ne peut être réussie que si elle était prévue dès le début. C’est-à-dire, si l’ensemble de l’histoire est conçue dès le départ comme une saga : deux tomes, trilogie, quadrilogie… Ainsi, la suite doit être nécessaire à l’histoire du premier volet. Si les lecteurs ressentent le besoin d’avoir une suite, c’est plutôt bon signe ! Rien ne sert de vouloir surfer sur un succès dans un but financier si on n’a rien de plus à raconter.
Pour moi, une suite ne peut être réussie que si elle est conçue et écrite dans la foulée du premier tome. L’écrivain ne doit pas attendre trop longtemps pour la rédiger. Sinon, il aura du mal à se replonger dedans et ses lecteurs en auront assez d’attendre.
La suite ne doit pas être un copier-coller du premier épisode ! Reprendre de façon déguisée les mêmes éléments de scénario cache un manque d’inspiration. La suite doit aussi avoir sa propre histoire.
Ce sont des principes que je me suis efforcé d’appliquer avec « La Jamélienne ». Il était hors de question que la suite de « La malédiction du Mooga » s’appelle « La malédiction du Mooga 2 ». Avoir un nouveau titre est aussi signe d’inspiration. J’ai attendu deux ans avant de publier « La Jamélienne », un délai qui ne me semblait ni trop court ni trop long. Je voulais laisser le temps aux lecteurs de découvrir le Mooga avant de leur proposer la suite.
Un exemple de suite de film guère apprécié par la critique qui me vient en tête est « Speed 2 ». Le premier « Speed » avait eu un succès phénoménal, le scénario était original et tenait en haleine. « Speed 2 » a voulu refaire la même chose (avec un bateau) mais le coeur n’y était plus parce que ce film n’était tout simplement pas prévu ! Des suites comme « Les Visiteurs 3 » ou « Les Trois frères 2 », réalisées beaucoup trop tard (20 ans après !) et que les spectateurs ne réclamaient pas spécialement, ont malheureusement écorné l’image des films originels pourtant réussis. Parfois, il vaut mieux s’avoir s’arrêter en pleine gloire plutôt que de tirer sur la corde !
La quasi totalité de mes lecteurs que j’ai pu rencontrer m’ont réclamé la suite du Mooga. En revanche, ils n’ont pas parlé d’un troisième tome après avoir lu « La Jamélienne ». Ainsi, il y a quelques jours, je discutais, dans un salon, avec une lectrice qui avait lu mes deux livres. Je lui ai demandé si pour elle un troisième tome était nécessaire. Sa réponse: non. Elle m’avait même dit qu’un nouvel épisode serait « tiré par les cheveux ». J’apporte donc une réponse définitive à une question que l’on me pose parfois: non, il n’y aura pas de troisième tome ! Cela n’a jamais été sérieusement envisagé.
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La genèse de la Jamélienne

Aujourd’hui, je vais parler de la genèse de mon deuxième roman publié: « La Jamélienne ».
J’expliquais la semaine dernière que j’avais commencé à penser à « La malédiction du Mooga » lors d’un cours de français en 2001. C’est aussi à ce moment-là que les premiers éléments du scénario de « La Jamélienne » me sont venus à l’esprit. J’avais été fasciné par un téléfilm que j’avais vu quelques jours auparavant, cela s’appelait « L’épopée fantastique », je crois. Les personnages évoluaient dans un univers merveilleux et étaient confrontés à des enjeux grandioses.
J’ai ainsi voulu écrire une histoire qui devait être la plus grande aventure que mes personnages aient jamais vécue ! Je voulais quelque chose qui fasse rêver le lecteur.
De plus, il s’agissait également de donner une suite à « La malédiction du Mooga », beaucoup de questions restant en suspens à la fin de mon premier roman.
En fait, j’avais toujours conçu l’histoire en deux parties. Je ne voulais pas tout raconter d’un coup, sinon cela aurait fini par faire un grand fourre-tout indigeste. J’avais laissé de côté des éléments que je comptais exploiter dans une nouvelle histoire, en apportant des réponses aux questions que le lecteur pouvait se poser.
J’ai donc commencé la rédaction de « La Jamélienne » juste après avoir passé mon bac, à l’été 2004. Je voulais y consacrer mes vacances avant de commencer mes études supérieures. J’avais déjà les grandes lignes du scénario en tête. Là, il ne s’agissait pas d’écrire un récit horrifique comme le premier, mais d’être davantage axé sur l’action et l’aventure.
Comme je savais qu’il y avait beaucoup de choses à raconter, j’ai voulu faire démarrer cette nouvelle histoire très vite. L’événement modificateur survient dès le premier chapitre, on est très rapidement dans l’action. Des personnages reviennent, de nouveaux apparaissent, les rebondissements sont nombreux, les enjeux auxquels sont confrontés les protagonistes sont encore plus importants que dans le premier tome. Mon écriture gagnait en maturité !
Contrairement à « La malédiction du Mooga », j’ai dû beaucoup retoucher mon texte avant de l’envoyer à ma maison d’édition. J’ai étoffé et complexifié le scénario, supprimé certaines scènes pour en écrire de nouvelles, et devais également adapter le texte à notre époque, le monde de 2017 n’étant plus celui de 2004 !
Quant au terme « Jamélienne », il m’est venu à l’esprit d’une manière toute simple: cela vient de la chanteuse Jamélia, dont un j’avais un CD. « Jamélia » ? Bon, ben, ce sera « La Jamélienne » !

La genèse du Mooga

Aujourd’hui, je vais parler de la genèse de mon premier roman publié. Comment m’est venue l’idée du Mooga ?
Comme j’ai déjà eu l’occasion de le dire, j’ai écrit « La malédiction du Mooga » il y a fort longtemps, en 2003, avant de publier ce récit en 2015.
La toute première fois que j’ai commencé à penser à cette histoire, je me souviens que j’étais en seconde, en cours de français. C’était en 2001, j’avais 14 ans. J’avoue que je n’étais pas très concentré sur le cours à ce moment-là et que je rêvassais ! Suite à la lecture de certains romans (Spooksville, Chair de poule…) et au visionnage de certaines séries comme X Files, j’ai eu envie d’écrire une histoire au concept différent de ce que j’avais rédigé jusque-là. D’habitude, mes personnages vivaient des aventures en allant explorer un milieu étranger et fantastique. Là, je voulais quelque chose de différent: il fallait que le fantastique vienne à eux, dans leur environnement. Je voulais une histoire sombre et chargée de mystères. J’avais commencé à imaginer les scènes principales de l’histoire, dont celle de la découverte du bracelet. Finalement, deux ans se sont écoulés avant que je me mette réellement à écrire ce récit, puisque j’en avais entretemps rédigé un autre en 2002.
Quand j’ai commencé à écrire, c’était donc au début de mes vacances d’été de 2003, entre la première et la terminale. Mais la construction inhabituelle du récit que je voulais tenter faisait que je n’avançais pas aussi vite que d’habitude. Cela va peut-être vous surprendre, mais à l’époque j’avais même songé à abandonner ! Après m’être interrompu pendant une quinzaine de jours, le temps de faire un voyage, j’ai repris la plume à mon retour, avec plus de conviction. J’écrivais en journée mais aussi la nuit ! Inconsciemment, je pense que je cherchais à me mettre dans l’ambiance du récit qui contient beaucoup de scènes nocturnes. Je me souviens ainsi qu’un soir, je n’avais pas lâché le crayon jusqu’à une heure du matin ! Je savais qui se métamorphoserait en Mooga dès le début de la rédaction de mon récit.
Finalement, j’ai réussi à respecter le délai que je m’étais imposé: je souhaitais terminer mon récit pour la rentrée, afin de me concentrer sur mon bac ensuite. Pari réussi, puisque j’ai posé le point final de mon récit après deux mois d’écriture, le 1er septembre 2003. Le lendemain, je rentrais en terminale !
Lorsque j’ai fait relire le récit à mes proches, je les ai sentis plus captivés que d’habitude. Ils venaient me poser des questions, spéculaient sur la fin du récit et l’identité du Mooga. Le concept différent que j’imaginais avait porté ses fruits: cela valait le coup de sortir de ma zone de confort !

Comment écrire un livre ?

« Comment fais-tu pour écrire tout un livre » ? Voilà une question qu’on me pose régulièrement. Parfois avec de grands yeux impressionnés. Il n’y a pourtant, à mon avis, rien d’insurmontable. Je ne suis pas professeur, donc je ne prétends pas donner ici un cours magistral sur l’écriture. Je vais cependant, en fonction de mon expérience, rassembler les remarques qui me viennent à l’esprit quant à la rédaction d’un ouvrage.
Premier élément: pour écrire un livre, il faut tout simplement en avoir envie ! Ayez l’inspiration ! Le lecteur le ressentira si un livre est écrit sans enthousiasme et sans passion.
Deuxième chose: être libre ! A mon sens, on est moins à l’aise si on écrit sous contrainte. Quand j’ai écrit le Mooga et la Jamélienne, je ne me disais pas: « Holala, je suis en train d’écrire un livre ! ». Non, j’écrivais tout simplement ce qui me faisait plaisir sans me poser de questions !
Troisième remarque: avoir un plan ! L’auteur ne doit pas rédiger au fil de la plume mais savoir ce qu’il raconte. Il faut avoir les grandes étapes du récit en tête et les visualiser. Quand on sait où on va, tout va beaucoup plus vite et on évite de revenir en arrière ! Le lecteur va s’intéresser au livre si votre histoire est bien construite. Commencez par avoir le squelette du récit, le reste viendra naturellement!
Quatrième remarque : il faut des enjeux forts ! A quel problème sont confrontés les personnages ? Comment peuvent-ils le résoudre ? Qu’est-ce que ce problème va changer à leur vie ? Qu’auront-ils appris ?
Ensuite, je pense qu’il faut écrire régulièrement. Fixez-vous des limites dans le temps. Vous aurez du mal à vous replonger dans un récit que vous avez laissé de côté pendant plusieurs mois.
De plus, il faut bien définir ses personnages ! Les protagonistes que l’auteur met en scène doivent être clairement identifiés, aussi bien physiquement que mentalement. Chaque personnage doit être vivant et utile à l’histoire. Il ne faut pas hésiter à mettre en scène des personnages aux personnalités diamétralement opposées, afin d’enrichir leurs interactions. C’est ce qui permettra au lecteur de s’attacher à eux… Et donc au livre !
Pour écrire un lire, il faut aimer écrire… Mais aussi aimer lire ! Il est important de se familiariser au monde du livre pour pouvoir en écrire un.
Enfin, il est important de se faire relire. Montrez votre manuscrit à vos proches, vos amis… Pour savoir ce qu’ils en pensent. S’ils y voient un potentiel livre, vous pouvez alors tenter votre chance auprès d’une maison d’édition. N’oubliez pas que l’orthographe doit être impeccable, pour faire une bonne impression à la maison d’édition qui pourrait être intéressée par votre manuscrit !
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A la semaine prochaine pour une nouvelle chronique !

Le Mooga et la Jamélienne à Somain

Lydie m’a acheté un Mooga


Ce week-end des 2 et 3 décembre, je suis retourné dans le Nord pour participer au salon du livre de Somain, dont le thème était le fantastique.
Le week-end a commencé par une bonne surprise, puisque deux clients que j’avais déjà rencontrés en septembre à Courrières pour le Mooga sont revenus me voir pour m’acheter le deuxième tome ! J’adore ce genre de surprise !
Le bilan des ventes n’est pas très élevé mais c’est toujours un plaisir de présenter mes créations.
Parlons aussi des confrères. Les prix littéraires 2017 de la Ville de Somain ont été décernés à :
-Bertrand Crapez, auteur de « L’héritier du roi Arthur » (catégorie roman adulte)
-S.A William, à qui on doit « Léo et Julien » (catégorie enfance)
-Lou Ardan et Lydie Williams pour leur oeuvre « Le voyage d’Hermine » (catégorie jeunesse)
Le Coup de coeur fantastique 2017 de la Ville de Somain revient à Martine Sonnefraud-Dobral pour « La dernière bataille ».
C’était ce week-end mes dernières dédicaces… de 2017 ! Je vous donne rendez-vous en janvier pour de nouvelles aventures littéraires.
En attendant, cette page ne restera pas inactive. Quand il n’y a pas de compte-rendus, il y a des chroniques. Ainsi, retrouverez chaque mardi de décembre des analyses ou anecdotes sur ma vie d’écrivain. Ca commence ce 5 décembre ! A très vite chers lecteurs !


Le Mooga et la Jamélienne chez les Belges

Victor et Léonard m’ont acheté les deux livres


Ce week-end des 25 et 26 novembre, je présentais pour la première fois mes livres en Belgique ! J’ai enfin pu voir ce qu’était Mon’s livre, un salon dont j’avais beaucoup entendu parler.
Le salon du livre de Mons, c’est beaucoup de dédicaces et de rencontres avec des écrivains et illustrateurs, dont certains bien connus comme Daniel Kox, le dessinateur de la série de BD « Agent 212 », mais aussi Marc Hardy (« Pierre Tombal ») ou encore Thierry Capezzone (« Petzi »). De nombreuses conférences et quelques expositions étaient également proposées.
De mon côté, je m’en sors honorablement : les Belges se sont intéressés à mes productions puisque je repars avec huit ventes, dont 7 Moogas et une Jamélienne. C’est confirmé, mes livres ne connaissent plus de frontières !