De l’art de la biographie

Chronique de la semaine !
Aujourd’hui, on va parler de la biographie. Comment rédiger une bonne biographie pour une quatrième de couverture ?
Qui a rédigé ma biographie présente sur mes livres ? Eh bien c’est moi ! Je me souviens d’une consigne qui m’avait été donnée à l’époque de la première publication de mes livres, chez 7 Ecrit : écrire à la troisième personne. Cela fait un peu bizarre de devoir parler de soi à la troisième personne, mais soit. La biographie consiste à retracer son parcours dans les grandes lignes : ce n’est pas un CV, inutile de rentrer dans les détails et de raconter toute sa vie. Ce qui est important à mon sens, c’est de préciser le métier qu’on exerce au moment de la publication du livre, les études qu’on a suivies, le lien de l’auteur avec la littérature, et d’expliquer comment on en est arrivé à écrire le livre en question.
La biographie doit toujours apporter quelque chose de nouveau en complétant le résumé du livre : elle apporte un éclairage sur l’ouvrage et son contenu. Si le livre est une autobiographie, la biographie ne doit pas répéter le résumé !
Il est important de faire une biographie intemporelle, c’est-à-dire dont la plupart de éléments seront encore vrais dans cinq ans, dix ans… Mieux vaut préciser sa date de naissance plutôt que son âge. Si on inscrit : « l’auteur a 32 ans », ce ne sera plus le cas dans X années. Je préfère une biographie commençant par « Né en 1987″… La biographie est un peu la carte d’identité de l’auteur ! Elle doit correspondre le plus possible à la réalité de sa vie. Il faut dégager les éléments qui font l’identité de l’auteur… et être le plus objectif possible !
Chose importante également: la photo ! Elle a intérêt à être bien choisie. Je pense que la photo la mieux adaptée est celle qui est cadrée sur le visage, ni de trop près ni de trop loin. Cela peut paraître évident, mais il faut choisir une photo qui nous ressemble: il faut être reconnaissable, et à son avantage. Une photo de face, avec un fond neutre, est pour moi ce qu’il y a de plus approprié. Un sourire sur la photo n’est pas de trop !
Cela étant, la biographie n’est pas obligatoire ! Certains auteurs ou éditeurs choisissent tout simplement de ne pas en publier. Alors, pour en savoir plus sur l’auteur, référez-vous au site de l’éditeur ou de l’écrivain… Ou allez à sa rencontre en salon !
A la semaine prochaine pour une nouvelle chronique !

Faire un bon résumé

Chronique de la semaine !
Aujourd’hui, on va parler du résumé. Du résumé du livre présent sur la quatrième de couverture. Qu’est-ce qu’un bon résumé ? Un livre s’achète en grande partie grâce au résumé, donc celui-ci doit être réussi !
Un bon résumé doit inciter le lecteur à rentrer dans le livre, sans trop en dire. Il doit présenter les personnages et les enjeux de l’intrigue. Il peut soulever des interrogations. Mais il ne doit pas être trop vague non plus. Evidemment, le résumé ne doit pas raconter la fin du livre ou la laisser deviner, mais seulement exposer la situation initiale et les péripéties qui s’annoncent. Le résumé doit être court ! Il doit être lu en quelques secondes. Inutile de le faire parcourir sur toute la quatrième de couverture, sinon le lecteur décrochera très vite.
Comme pour le titre d’un livre, je dirais aussi qu’un résumé doit être instinctif. Il ne faut pas trop y réfléchir. Il faut se demander: « Que raconte le livre ? » Et pouvoir répondre en quelques phrases. Je me souviens que j’avais écrit le résumé du Mooga d’un seul jet, et je n’ai pas changé un mot depuis. Pour La Jamélienne, j’ai dû y réfléchir davantage parce que l’intrigue est plus complexe et plus riche. Plus l’intrigue d’un livre est complexe, plus le résumé est difficile à rédiger. La priorité, dans tous les cas: viser la simplicité.
Comment terminer le résumé ? Pour moi, la ponctuation est importante car elle envoie certains messages. En terminant le résumé par trois petits points de suspension, le résumé évoque un mystère et laisse la porte ouverte sur la suite du récit ainsi que sur les révélations que le lecteur peut y trouver. Avec un résumé qui se termine par un ultime point d’interrogation, le résumé évoque un livre à l’intrigue plutôt haletante.
Quand je présente mon livre à l’oral, lors des salons, les visiteurs me disent parfois « Ne me racontez pas tout ! » mais je ne dis rien de plus que ce qu’il y a sur la quatrième de couverture. Le résumé de La Jamélienne ne révèle d’ailleurs pas la fin de La malédiction du Mooga.
En conclusion, si votre résumé est réussi, il incitera le lecteur à en savoir plus, et dans le meilleur des cas à acheter l’ouvrage. Sinon, c’est que le livre ne l’inspire tout simplement pas !
A la semaine prochaine pour une semaine chronique !

La bonne surprise de Dourdan

Ce week-end des 16 et 17 novembre, je me suis rendu au salon du livre de Dourdan, dans l’Essonne, organisé par l’association Tête de l’art.
J’étais placé dans le rayon jeunesse. Les autres départements concernaient l’art, l’histoire, les romans, les éditeurs… Je craignais de ne pas trouver beaucoup de lecteurs intéressés par le fantastique, mais finalement je m’en sors mieux que prévu avec huit livres vendus. Parmi les animations, on pouvait citer ateliers d’écritures et de dessin, un lâcher de ballons ou encore la présence de la « clownette » Yvette Dauphin.
C’est la fin des salons… pour 2019 ! Après ce marathon littéraire, c’est l’heure de la pause, bien méritée. Mon prochain salon n’aura lieu que fin janvier. Mais cette page restera bien entendu active. Soyez heureux !

Un salon dans un bar

Ce dimanche 10 novembre, j’étais à la troisième édition d’Auteurs en Seine, un petit salon du livre qui a la particularité d’être organisé à l’Expression libre, un bar associatif de la ville préfecture de l’Aube.
C’est donc à côté du comptoir et sur une banquette que j’ai présenté mes livres. Participer à un salon de cette taille, c’est sympathique et l’ambiance est familiale. Mais on n’avait pas la foule de visiteurs des grands salons… J’ai donc passé plus de temps à présenter mes livres qu’à en vendre.
A la semaine prochaine pour un nouveau salon !

À Paris, le fantastique était dans tous ses états

Retour sur mon dernier salon ! J’ai passé trois jours immergé dans le fantastique, puisque j’étais, de jeudi à samedi, une nouvelle fois présent au salon fantastique de Paris. Le salon était programmé fort opportunément au moment d’Halloween.
Le public a encore une fois répondu présent en masse pour cette convention où on a pu croiser nombre de beaux costumes, aussi bien chez les visiteurs que chez les exposants.
Cette année, je tenais un stand commun avec Justine Robin, auteure de L’apprentie faucheuse sur le Héron d’argent. Nous présentions d’ailleurs ensemble nombre de livres de notre maison d’édition.
J’ai pu vendre mes livres habituels, mais pas autant que ce que j’espérais. Le record de l’an dernier reste inégalé…
Le salon était toujours aussi riche avec des jeux de société, des jeux de rôle, de la danse, des démonstrations de combats… C’est vraiment un salon où on ne peut pas s’ennuyer ! Moi-même, je n’ai pas pu en faire le tour ! Voici mon reportage photo !

Le Valjoly’maginaire à l’heure des Mille et une nuits

Ce week-end des 26 et 27 octobre, je participais pour la cinquième fois au Valjoly’maginaire, à Eppe-Sauvage, dans le Nord. Le thème cette année ? Les Mille et une nuits. Je suis fidèle à ce salon depuis 2015, c’est d’ailleurs le tout premier salon auquel j’avais participé.
J’aime toujours autant l’univers fantastique du Valjoly’maginaire, mais je dois dire que cette année, j’ai trouvé l’édition un peu tristounette. Moins d’exposants que d’habitude, avec beaucoup d’habitués absents.
Ceci dit, après mes performances faiblardes de ces dernières semaines, mes ventes sont reparties à la hausse avec huit exemplaires partis. Clairement, je vends mieux dans les salons sur le thème du fantastique.
A noter, quelques animations originales, comme de la voyance, un escape game ou la présence des dromadaires de la Camelerie de Feignies.
L’an prochain, ce sera la dixième édition festival. Quelques questions se posent cependant sur son organisation: l’espace congrès du Valjoly, où a habituellement lieu le salon, est revendu par le conseil régional à un nouveau propriétaire privé… Le Valjoly’maginaire pourra-t-il avoir lieu au même endroit comme d’habitude ? Affaire à suivre…
En attendant, voici mon reportage photo de la neuvième édition !

De l’art de faire un titre

Chronique de la semaine !
Aujourd’hui, on va parler du titre d’un livre. Qu’est-ce qu’un titre, ou plutôt un bon titre ?
Pour moi, un bon titre est un titre qui dit l’essentiel. Le titre doit être à lui seul un résumé du livre. Je pense qu’il doit de préférence être court : un ou deux mots peuvent suffire. J’apprécie les titres de livres sans articles définis, par exemple « Sortilèges embrumés » de Kévin François. Je trouve cela plus percutant. En revanche, j’éviterais les longues phrases avec des verbes conjugués et des propositions subordonnées.
Certains titres peuvent cependant justifier de leur longueur quand il s’agit d’une saga. Apparait alors l’option des sous-titres. C’est par exemple le cas avec la saga « Les sept portes de l’Apocalypse », éditée chez le Héron d’argent avec différents sous-titres pour chaque tome: « La Croisade des Carpates », « Le Graal de l’inframonde »…
Mais un titre est pour moi avant un tout un titre qui doit venir instinctivement. Il ne faut pas trop y réfléchir ! Il suffit de se demander: quels sont les mots clés du livre, de quoi parle-t-il ? J’ai trouvé très rapidement le titre « La Jamélienne » car il s’imposait de lui-même. Je crois même que je l’avais trouvé avant de commencer à écrire l’histoire. En revanche, cela a mis un peu plus de temps pour « La malédiction du Mooga ». J’ai trouvé le titre après avoir commencé à écrire quelques chapitres. J’avais cependant une certitude : je voulais que le terme « malédiction » apparaisse.
Le titre doit aussi être intrigant et donner envie au lecteur d’en savoir plus, et l’inciter à lire le résumé. Le titre doit en dire peu, tout en en disant assez pour intéresser ! Parfois, dans les allées des salons, on me demande ce que veut dire « La Jamélienne ». Alors je réponds: « ça, il faut lire le livre pour le savoir » ! Surtout que ce terme, complètement inventé par mes soins, ne se trouve pas dans le dictionnaire !
Enfin, je dirais que la place et le visuel du titre ont aussi leur importance : le titre doit pour moi éviter de prendre plus de deux lignes et d’envahir toute la couverture. On peut aussi adapter sa police et sa couleur en fonction du thème du livre. Les titres de mes livres ont été écrits en rouge sur fond noir. On ne m’a pas laissé le choix mais j’ai trouvé ce visuel assez adapté.
Et vous, quelle est votre opinion sur le sujet ? N’hésitez pas à réagir !

Journée calme à Migennes

Ce dimanche 14 octobre, j’étais de retour dans l’Yonne pour participer au salon du livre de Migennes. La journée a été plutôt calme: il n’y avait pas foule, donc pas beaucoup de ventes non plus.
A noter toutefois, plusieurs animations intéressantes: les écrivains passaient tour à tour au micro pour présenter leur oeuvre. Un escape game était proposé, ainsi qu’un atelier sur la langue des signes avec les bébés.
On se retrouve ce week-end pour une nouvelle… chronique ! Bonne journée à tous !

J’ai vendu un Mooga au maire d’Esternay

Ca y est, j’ai enfin pu découvrir la Fête du livre d’Esternay, événement auquel je voulais participer depuis quelques années. C’est donc dans la campagne marnais que j’étais ce dimanche 6 octobre, pour présenter mes livres.
La fréquentation du salon était continuelle, sans que ce soit non plus la foule, mais là encore, j’ai eu des difficultés à trouver des amateurs de fantastique. A noter cependant que j’ai vendu un livre au maire, Patrice Valentin (photo ci-dessus) !
C’était aussi un peu un salon de l’illustration puisque Jean-Claude Gibert animait un atelier de dessin pour les enfants.
A la semaine prochaine pour un nouveau salon !

Un salon dans une mairie

Retour aux affaires ! 
J’étais ce samedi 5 octobre au premier salon du livre de Lagny-sur-Marne, en Seine-et-Marne. J’ai déjà fait des salons dans un des châteaux, une grange, ai vendu des livres dans un hôtel, mais je crois que c’est bien la première fois que j’ai vu un salon organisé dans une mairie !
C’est en effet dans les galeries de l’hôtel de ville qu’avait lieu ce salon organisé par le Lions club. L’équipe organisatrice est la même que celle du salon du livre voisin de Bussy-Saint-Georges. Le salon était inauguré par Thierry de Carbonnières, président du salon, Christa Mallet, organisatrice, et Michel Luppi, président du Lions club (photo). Quelque 70 auteurs étaient invités ce samedi.
Pour une première, ce salon était bien fréquenté. Je n’ai cependant pas rencontré beaucoup de fans de fantastique. Les ventes ont donc été assez faibles…
Conférences et ateliers, notamment sur l’image tactile et le don d’organes, étaient parallèlement organisés au salon.
Voici les souvenirs illustrés de ce samedi !
A demain pour la fête du livre… d’Esternay !