Mes réflexions sur les pseudonymes

Chronique de la semaine !
Aujourd’hui, on va parler des pseudonymes.
Certains écrivains choisissent de ne pas publier leur livre sous leur vrai nom. Pourquoi ? D’abord, il peut s’agir d’une part de personnes qui veulent garder leur identité secrète, dans un souci de protéger leur vie privée, et se sentir plus libre. Lewis Caroll s’appelait en réalité Charles Lutdwidge Dodgson ! Voltaire François-Marie Arouet… Ensuite, certains se choisissent un nom de plume qui correspond mieux à l’image d’artiste qu’ils veulent véhiculer, en allant au-delà de leur simple nom civil. Le pseudonyme peut être intéressant si on porte un nom civil très commun, tel Jean Dupont, qui risque de passer inaperçu… Ou si on porte un nom difficile à porter ou à prononcer.
Mais l’utilisation de pseudonymes peut être à double tranchant.
D’une part, que se passe-t-il si le livre a du succès ? Est-ce à ce moment-là qu’il faut sortir du bois et assumer sa véritable identité ? Est-ce que cela ne paraitrait pas trop opportuniste ? Cette situation me fait penser à un téléfilm que j’avais vu un jour, qui s’appelait La double vie de Jeanne, avec Catherine Jacob. La protagoniste avait si peu confiance en elle qu’elle avait déposé son manuscrit signé d’un pseudonyme sur le bureau d’une maison d’édition. Or, le livre avait été publié et est devenu un best seller. La maison d’édition s’était mise en quête de l’auteure, et la protagoniste avait eu bien du mal à prouver qu’elle était l’auteure du manuscrit… Voilà pourquoi il faut toujours garder toutes les traces de son travail d’écriture !
D’autre part, l’utilisation d’un pseudonyme peut être sujette à plusieurs interprétations : l’auteur a-t-il quelque chose de particulier à cacher ? Pourquoi veut-il maintenir son public à distance ? Mais alors, comment réellement le connaître ? Cela peut susciter la méfiance: à qui a-t-on réellement affaire ?
Dans tous les cas, je pense qu’il vaut donc mieux assumer. Ma première maison d’édition m’avait demandé, dans le contrat de publication, si j’utilisais un pseudonyme, mais je n’en voyais pas l’intérêt. Je ne me suis jamais réellement posé cette question, en fait. J’assume totalement mon nom ! Je n’ai rien de particulier à cacher. Comme je le disais la semaine dernière, pour moi, publier c’est se révéler, et non se cacher. Je trouve donc l’utilisation d’un pseudonyme contradictoire avec l’idée même de la publication.
Et vous, qu’en pensez-vous ? N’hésitez pas à donner votre avis dans les commentaires ! A très vite pour de nouvelles aventures !

Franchir le pas de la publication

Chronique de la semaine !
On a déjà parlé de comment publier un livre. Aujourd’hui, on va parler de comment franchir le pas de la publication, au sens psychologique du terme.
Au premier abord, publier un manuscrit peut paraître impressionnant. On n’ose pas le faire. Car publier, cela veut dire sortir de l’ombre et révéler une part de soi, souvent considérée comme secrète. C’est se mettre à nu.
J’ai déjà pu discuter avec des auteurs qui n’osaient pas franchir le pas de la publication. Pourquoi ? Par peur d’être jugé, de ne pas être au niveau… Parce qu’on veut que nos manuscrits restent secrets, ou parce qu’on veut tout maîtriser. C’est exactement ce que je me disais avant de publier.
Mais la réponse que j’ai envie d’apporter à cela, c’est qu’on ne peut pas préjuger de l’avis des lecteurs ! Il n’y a aucune raison objective de croire d’avance que votre manuscrit ne sera pas apprécié. Tout est une question de confiance.
Combien de récits restent inconnus parce que leurs auteurs n’ont pas osé se lancer ? Chaque écrivain porte en lui un énorme potentiel. On gagne tout à être publié : c’est une forme d’épanouissement. Grâce à la publication, j’ai découvert le plaisir des dédicaces et des salons. Grâce à la publication, j’ai découvert le monde de l’édition. Grâce à la publication, je me suis fait de nouveaux amis. Je compare la publication à un bain : au début, on n’ose pas rentrer dans l’eau parce qu’on se dit qu’elle est très froide. La sensation de froid ne dure que quelques secondes, et ensuite en s’immergeant on s’y sent très bien !
Mais au fond, pourquoi vouloir publier ? Pour partager, tout simplement.
Partager son monde: ses valeurs, ses rêves, ses idées ! Donc, je n’aurai qu’un seul mot: osez ! Surmontez vos craintes !
Que vous soyez auteur, futur auteur publié ou lecteur, n’hésitez pas à donner votre avis dans les commentaires ! Bon dimanche !

J’ai découvert le festival Normannia de Rouen !

Et voici le compte-rendu de mes aventures à Normannia ! 
J’ai découvert ce week-end ce salon médiéval fantastique qui se tient à Rouen. C’était la première fois que je présentais mes livres en Normandie. Le salon était très étendu, j’ai été d’ailleurs été surpris par sa taille. Et on peut dire qu’il n’a pas désempli !
Il y en avait pour tout le monde: artisans, contes, musique, déambulations, des combats de troll ball organisés par Les compagnons des terres parallèles, et bien sûr des costumes ! Comme vous pouvez le voir, j’ai d’ailleurs de nouveau joué le jeu ! On m’a pris pour un vampire ou pour un magicien, c’est au choix…
Il y avait peu de livres dans ce salon, je faisais donc partie des exceptions… Je n’ai pas vendu énormément pour un salon fantastique, mais j’ai vendu quand même ! Je souhaite donc la bienvenue à mes nouveaux lecteurs dans mon univers !
Rendez-vous dans un mois pour un prochain salon… Et ce week-end pour une nouvelle chronique !

Adapter son écriture en fonction des lecteurs

Chronique de la semaine !
Aujourd’hui, on va parler de l’écriture… Bien sûr ! Mais de la façon dont on peut adapter son style d’écriture en fonction du public. On n’écrit pas de la même façon pour un public de lecteurs enfants, adolescents ou adultes.
Un roman adapté à la jeunesse est pour moi avant tout un roman facile à lire. Cela signifie : des descriptions simples, une histoire facile à comprendre, des images, des couleurs, des notes explicatives pour les enfants. C’est aussi mettre en scène des personnages du même âge que les jeunes lecteurs, qui pourront ainsi se reconnaître dans les protagonistes.
Un roman adapté à toute la famille touchera aussi bien des jeunes que des adultes. Le roman met en scène des personnages de tout âge, dont des jeunes, mais soulève des problématiques adultes : le pouvoir, la guerre, l’argent… Le roman est plus réaliste. Mais il suggère, plutôt que de tout montrer.
Un roman pour adultes se joue au niveau du langage employé par l’auteur et de la gravité du sujet abordé. Il va plus loin dans les descriptions concernant la violence, la sexualité… Les tabous sont levés.
Faut-il forcément penser au public ciblé par un roman avant de publier ? Ce n’était pas mon cas en écrivant le Mooga et la Jamélienne, puisque ces romans n’étaient même pas destinés à être publiés ! Mais comme j’étais ado lorsque je les ai écrits, j’ai mis en scène des personnages qui avaient mon âge. C’est pourquoi mes romans conviennent naturellement bien aux ados. Mais les adultes aiment aussi ! En ce qui concerne « Les dragons de Venise », j’ai vraiment dû réfléchir à la façon dont je pouvais écrire pour intéresser des lecteurs de tous âges. Je ne devais pas faire des descriptions trop encyclopédiques, parler de sujets sérieux tout en restant accessible… Mais vous me donnerez votre avis en lisant « Les dragons de Venise » d’ici quelques mois, n’est-ce pas ?
Un écrivain doit-il forcément être classé pour une certaine tranche d’âge de lecteurs ? Je ne crois pas qu’on puisse enfermer un auteur dans une case « auteur pour enfants », « auteur pour adultes »… Ce serait s’imposer des contraintes. Mais chaque écrivain reste libre bien entendu. Si je devais écrire un conte pour enfants, je pense que je pourrais. Mais je me sens plus à l’aise dans les romans destinés à toutes les générations.
Voilà pour la chronique de la semaine ! N’hésitez pas à réagir, et à très vite !

Les 48 heures des geeks

Février démarre bien ! Ce week-end, les éditions Le Héron d’argent m’ont donné l’opportunité de participer au Geek Life du Mans, dans la Sarthe. Et on sait maintenant tous ce qu’est un geek !
Ce n’était donc pas un salon du livre mais un salon consacré à la culture geek. J’étais immergé dans cette ambiance colorée si particulière, faite de fantastique bien sûr, mais aussi de mangas, de défilés de cosplay, de jeux vidéos, de légos… Des stands étaient consacrés aux films devenu des classiques du genre: « Retour vers le futur », « Harry Potter » et « Star wars ». On avait même droit à une animation danse sur scène, dans le genre du flashmob, et à un concert: le métalleux geek.
Côté livres, après un démarrage assez lent, je suis finalement parvenu à faire de bonnes ventes et repars donc satisfait de cette expérience. Bienvenue aux nouveaux dans mon univers: Yanis, Mathis, Inès, Mattéo et Paolo !
Prochain salon, direction Rouen pour le festival Normannia, les 15 et 16 février !

La rentrée était à Caudry

C’est la rentrée ! Pour mes salons en tout cas. En effet, j’étais ce week-end des 25 et 26 janvier 2020 au salon du livre de Caudry (Nord) toujours organisé par Yvon Olivier. C’est la troisième fois que ce participais à ce forum. Les ventes ont été correctes, et j’ai pu une nouvelle fois retrouver mes confrères écrivains, ainsi que des lecteurs que j’avais croisé dans ce même salon.
Ajoutons que je vends toujours plusieurs livres du Héron d’argent, livres (la trilogie « Les sept portes de l’apocalypse », « Fissures noires », « La cité des abysses »…) comme albums (« L’encyclopédie des revenants et des non morts », « Bambou le Panda roux »).
A la semaine prochaine pour de nouvelles aventures !

Mes réflexions sur les reprises

Chronique de la semaine !
Aujourd’hui, on va parler des reprises. Des oeuvres littéraires qui sont reprises par de nouveaux auteurs. Le cas de figure se présente lorsque le créateur de l’oeuvre et de ses personnages décède, ou lorsqu’il souhaite tout simplement passer la main.
La semaine dernière, on parlait des BD. Restons sur l’exemple du neuvième art. Beaucoup de BD bien connues ont été reprises par de nouveaux auteurs ces dernières années : Achdé et Laurent Gerra ont succédé à Morris pour Lucky Luke, Jean-Yves Ferri et Didier Conrad ont pris la relève de Goscinny et Uderzo pour Astérix… Je viens justement de lire le dernier tome des aventures d’Astérix, « La fille de Vercingétorix ».
Je trouve le principe de la reprise à double tranchant. D’un côté, on peut considérer que les lecteurs seront heureux de voir leur série se poursuivre et leurs personnages continuer à vivre. D’un autre, j’ai envie de dire qu’un nouvel auteur ne pourra jamais réellement égaler l’oeuvre de l’auteur originel et son talent. L’auteur d’origine aurait-il vraiment fait évoluer ses personnages de la façon dont son successeur ? Aurait-il vraiment voulu qu’un autre prenne la relève ? Ça se discute.
En lisant « La fille de Vercingétorix », j’ai noté une réelle volonté des auteurs de conserver l’esprit de la saga Astérix : les jeux de mots, le comique de répétition, l’histoire et la culture de l’Antiquité… Je ne dis pas que leur travail est mauvais, loin de là, mais je trouve qu’il y a quelque chose en moins. Je ne saurais même pas exactement dire quoi, c’est plus un ressenti. Mais les dessins ne sont pas exactement les mêmes. Moi, je préférerais que mes personnages restent ce qu’ils sont.
Les reprises ne sont évidemment pas propre à la BD: par exemple, plusieurs auteurs ont tenté de donner une fin au roman inachevé « Perceval ou le roman du Graal », de Chrétien de Troyes. Au cinéma, Michael Crichton n’est l’auteur que des deux premiers Jurassic Park !
Et vous, qu’en pensez-vous ? Mieux vaut-il reprendre une série pour continuer d’exploiter son potentiel, ou laisser le passé où il est ? J’attends vos commentaires ! Très bonne journée à tous !

Zoom sur le neuvième art

Chronique de la semaine!
Aujourd’hui, on va parler des bandes dessinées.
La BD est souvent la première lecture autonome des enfants. En effet, la bande dessinée est une approche facile de la lecture: on y trouve peu de texte, mais plus de dessins. Le lecteur peut ainsi se représenter tout de suite l’histoire et ses personnages. Mes premières lectures ont été, comme beaucoup d’entre nous je pense, à base de « Schtroumpfs », « Gaston Lagaffe » ou « Astérix ».
Le plus par rapport au livre, c’est que la BD est plus expressive. Les émotions des personnages sont immédiatement visibles, le ton qu’ils emploient aussi. En effet, pas besoin de réfléchir bien longtemps pour comprendre qu’un personnage est énervé ou crie quand son visage est dessiné tout rouge ou que son texte est écrit avec des lettres énormes ! Et les enfants ont encore besoin de ce contact visuel avant de passer à un autre niveau de lecture. Les onomatopées aident aussi à rentrer plus vite dans la bande dessinée.
J’ai longtemps associé les bandes dessinées à l’enfance. Mais une rencontre, il y a de cela quelques années, m’a fait changer d’avis. En effet, je parlais avec l’organisateur d’un festival de BD, qui m’a expliqué que les bandes dessinées n’étaient pas forcément associées à la jeunesse, à la distraction et au rire. C’est un cliché. Les BD peuvent aborder des sujets tout à fait sérieux comme la Grande Guerre. La BD est un support de lecture pour tous les âges, au même titre que les livres.
On trouve d’ailleurs nombre de retranscriptions d’oeuvres connues en BD, comme la saga « Millenium » de Stieg Larsson. C’est un moyen d’élargir l’audience du lectorat. J’ai moi-même été étonné, en lisant un jour une BD, de voir qu’une ambiance tout à fait dramatique se dégageaient des cases et des personnages sous mes yeux. C’était aussi expressif que dans un film. Les BD peuvent retranscrire toutes les émotions et aborder tous les sujets. Il existe même une collection de BD qui met en scène les Papes de notre histoire.
Et vous, qu’en pensez-vous ? Lisez-vous souvent des bandes dessinées ? Qu’ont-elles de différent des romans ? Peut-on tout retranscrire en BD ? A vos claviers !

Mon rapport au paranormal

Chronique de la semaine !
Aujourd’hui, on va parler du paranormal. Vous le savez, le paranormal est plus que présent dans mes livres, puisque j’ai rédigé des histoires à caractère fantastique. On m’a déjà demandé si je croyais aux phénomènes paranormaux. Après tout, vu ce que j’écris, la question est légitime, non ?
Disons que je suis… ouvert sur le sujet.
Mais je pense avant toute chose qu’on a tendance à qualifier un peu vite de « paranormal » des phénomènes que nous ne sommes pas capables d’expliquer avec notre culture du moment. Les exemples dans l’histoire sont nombreux, alors que des découvertes scientifiques ont apporté un éclairage nouveau sur ce qu’on croyait être du paranormal. De plus, des faits ont pu être, à cause de l’imperfection de la transmission orale, déformés avec le temps, amenant à croire qu’il s’agissait de phénomènes paranormaux alors qu’il n’en était rien.
Ce qu’on peut qualifier de paranormal n’est souvent rien d’autre qu’une perception altérée de la réalité de notre part. Cela peut être une forme d’hallucination, due à différents sentiments: la peur, le désir… Notre cerveau va nous faire voir ce qu’on veut croire. Parfois, on peut être dans un état de somnolence, commencer à rêver, et confondre cela avec la réalité. D’autres phénomènes sont explicables: l’hypnose, c’est savoir capter et prolonger un état de semi-conscience.
La personnalité et le fonctionnement des individus est aussi une explication: par exemple, je pense que la voyance n’est rien d’autre qu’une intuition, une observation et des impressions de déjà vues bien travaillées.
Mais, comme je le disais, je reste ouvert. Je ne crois pas à des extraterrestres tout verts à cinq bras voyageant en soucoupe volante, mais en d’autres formes de vie différentes de l’être humain. Je ne crois pas aux fantômes ou à la réincarnation, mais la mort compte beaucoup de mystères qui m’intriguent.
On dit que nous n’utilisons que 10% de notre cerveau, et la Terre ne représente qu’un petit tout point dans l’univers, alors nous avons encore bien des choses à découvrir ! Si je devais me rendre à un colloque sur les phénomènes paranormaux, ou lire un livre sur le sujet, je dirais pourquoi pas !
Et vous, qu’en pensez-vous ? Croyez-vous au paranormal ou pensez-vous que tout est explicable ? A vos claviers !

« Prête-moi ta plume »

Chronique de la semaine !
Aujourd’hui, on va parler des prête-plume.
Revenons d’abord sur la définition. Il y a dix ans, au moment où Jacques Chirac avait sorti le premier tome de son autobiographie, je disais à une de mes collègues que j’avais apprécié ce livre. Elle avait répondu sur un ton ironique: « Ce n’est pas lui qui l’a écrit… » Au début, je n’ai pas bien compris son commentaire, puis je me suis intéressé au rôle des prête-plume : ces personnes qui écrivent un livre pour le compte d’une autre, souvent célèbre.
On a tous vu nos politiques se transformer subitement en écrivains, en sortant un livre toujours au bon moment : pendant une campagne électorale, lorsqu’ils quittent un ministère… Ils ont besoin de publier un livre parce que c’est pour eux un moyen de communication supplémentaire et efficace. En réalité, rares sont les politiques qui ont réellement écrit leur livre. Mais les prête-plume ne concernent pas que le monde politique. Il existe d’autres exemples fameux dans l’histoire, le plus célèbre étant celui d’Auguste Maquet qui travaillait pour le compte Alexandre Dumas père.
Le recours à un prête-plume est une pratique plus ou moins taboue, connue du public et admise par l’auteur. Le nom du véritable écrivain est souvent un secret bien gardé par l’auteur officiel. Le prête-plume est quelqu’un qui travaille vraiment dans le milieu littéraire: écrivain, journaliste, professeur de lettres… On ne peut pas vraiment condamner le recours à un prête-plume, c’est une pratique séculaire. C’est peut-être moralement discutable, mais il n’y a rien d’illégal. Mais c’est toujours plus honnête de la part de celui qui signe d’avouer qu’il a bénéficié des services d’un écrivain fantôme ! Pour en revenir à Jacques Chirac, notons qu’il avait prison soin de cosigner ses mémoires du nom de l’historien Jean-Luc Barré.
C’est un geste d’autant plus élégant que le rôle de prête-plume est souvent ingrat: l’écrivain fantôme doit accepter de rester dans l’ombre, et de voir son talent attribué à un autre.
En ce qui me concerne, je ne crois pas que je serais prêt à accepter le rôle de prête-plume. Je ne crois pas que je serais prêt à faire tout le boulot sans en retirer bénéfice ou reconnaissance. Ou alors, j’exigerais que mon nom soit inscrit sur le livre. Je conclurai en disant que je n’ai jamais eu recours à un prête plume: mes romans sont bien les miens ! J’ai d’ailleurs toujours les brouillons en ma possession.
Et vous, que pensez-vous du recours au prête-plumes ?
A vos claviers !