Chronique littéraire: « Rêveurs » de Mélissa Orhant

Bonjour à tous ! C’est l’heure de se retrouver pour une nouvelle chronique littéraire ! Et aujourd’hui, je vais vous parler du roman Rêveurs de Mélissa Orhant, publié chez Le Lys bleu.
Alors que raconte ce livre ? Le roman se déroule dans une société où seule une minorité de personnes sont capables de rêver. C’est alors qu’Alban, le personnage principal, va acquérir ce pouvoir incroyable. On va suivre ses aventures dans le monde onirique, où il va rencontrer d’autres rêveurs, des personnages appelés les Indépendants mais aussi de dangereux antagonistes.
La première chose que j’ai envie de dire à propos de ce roman de fantastique, c’est que je salue l’imagination de l’auteure. Je dois dire que je n’avais jamais lu de livre de fiction traitant de ce sujet ! Dans le rêve, tout est possible, et il est intéressant d’imaginer une histoire où on peut explorer le langage de l’inconscient, chose qu’on ne peut d’ordinaire pas maîtriser. La représentation du rêve conçue dans le livre est réaliste, sachant que le rêve est toujours, quelque part, une émanation de la réalité. Simplement, on ne comprend pas toujours le sens de nos rêves quand on ne connaît pas tous les codes de l’inconscient. Je ferme la parenthèse.
La couverture du livre, avec le contraste entre le noir, le bleu et le rose, et les étoiles dans la nuit, est réussie : elle nous plonge d’emblée dans l’atmosphère feutrée qui retrouve tout au long du livre.
J’ai cependant trouvé le livre un peu trop long (562 pages !), principalement parce que l’histoire avance trop lentement. Certes le récit se déroule dans une atmosphère feutrée propre au rêve, mais je trouve que l’ensemble du récit aurait gagné à être plus dynamique avec plus de rythme : en raccourcissant certains passages, ou en introduisant davantage d’action.
De plus, j’ai eu un peu du mal à me représenter les personnages, le livre comportant peu de descriptions physiques, ainsi que la personnalité et le rôle précis des uns et des autres. Je pense qu’on aurait pu réduire le nombre de personnages pour pouvoir les approfondir. Davantage d’informations sur Léandre, l’antagoniste, et ses motivations, auraient été bienvenues.
Mais cela reste dans l’ensemble une histoire appréciable, originale, idéale pour s’évader, et… rêver ! Merci à l’auteure !
Si vous avez également lu cet ouvrage, n’hésitez pas à partager votre avis ! À bientôt !

Un week-end très fructueux à Fagnières !

Ce week-end des 23 et 24 septembre, je participais à la deuxième édition du salon du livre d’automne de Fagnières, près de Châlons-en-Champagne.
Le salon grandit, puisqu’il a accueilli cette année une quarantaine d’auteurs (photo) – le double de l’an dernier- et qu’il était organisé dans une salle beaucoup plus vaste qu’en 2022 : la salle André-Gallois.
C’est donc avec plaisir que j’ai de nouveau vendu mes livres au cours de cette exposition. Mon week-end a été très fructueux puisque j’ai pu écouler, au total, 26 livres, dont 11 exemplaires de mes titres. Le Mooga revient à Pascal, Candice et Julien, ainsi que Déborah. Pascal a également acheté la Jamélienne, et c’était aussi le cas d’Antoine. Les six Dragons vont à Erwan, Emilie, les trois soeurs Cassandra, Anaïs et Sybille, Steeve, Gaultier et Anelys.
Les exposants étaient essentiellement de la région : j’ai donc retrouvé mes écrivains-collègues habituels, comme Armand Gautron, Didier Noël, Negan Stram, Julie Galley… Et bien sûr Magalie Moulanier, qui n’est autre que l’organisatrice du salon, avec le soutien de la mairie ! À noter que Gilles Paris, auteur du livre Autobiographie d’une courgette, était le parrain du salon. La Châlonnaise Florence Porcel, connue pour ses livres de vulgarisation scientifique, était également présente.
Le salon était agrémenté d’animations bienvenues, comme le spectacle musical de Romain Changenot, Rien à cirer, les jeux de société de l’association La Fée ludique, ou encore Sébastien Klein, déguisé en Superman dans le cadre de son exposition sur l’appart le plus fou de France !
Merci à Magalie pour ce beau week-end. Je serai, pour sûr, de la partie l’an prochain !

Les dragons vont à la plage

Ce week-end des 16 et 17 septembre, j’ai repris les salons du livre, et de quelle manière ! J’ai eu le plaisir de découvrir enfin le salon Cidre et dragon, le festival de la fantasy. Il se déroulait à Merville-Franceville-Plage, en Normandie. Je voulais y participer en 2022 mais j’avais dû renoncer. Cette fois, c’était la bonne !
Dès mon arrivée, j’ai été surpris par la foule présente à ce salon ! Ce petit village doit rarement voir autant de monde ! Les rues du village étaient envahies de stands jusqu’à la place. Eh oui, le village se trouve au bord de la plage, et les visiteurs avaient tout le loisir d’en profiter au cours de leur visite.
J’étais, pour l’occasion, sur le stand de ma maison d’édition, Le Héron d’argent. À mes côtés, les écrivains Julys Thild et Geoffrey Legrand, la directrice de la maison d’édition Vanessa Callico, et Marie Lorge, chargée de l’administration. Une bonne équipe où nous étions tous complémentaires !
Et quel meilleur endroit que Cidre et dragon pour vendre un livre parlant de dragons ? J’ai naturellement trouvé mon public tout au long du week-end: j’ai ainsi pu dédicacer 13 Dragons. Le Mooga et la Jamélienne se vendent toujours mais étaient quand même loin derrière.
Une des caractéristiques d’un salon de la fantasy, ce sont ses costumes. Et les participants n’ont pas manqué d’imagination à ce niveau-là, réalisant de véritables déambulations avec des personnages juchés sur des échasses, des chars…
Parmi les autres animations, on peut citer le marché médiéval, les concerts, les conférences, les jeux de rôle…
Seul bémol, le mauvais temps de dimanche qui a poussé l’organisation à fermer le festival plutôt que prévu. Mais cela ne m’a pas empêché, tout comme l’ensemble du stand du Héron, de faire de bonnes ventes.
Bref, le week-end fut beau et profitable. Vive les dragons !

Prêter ou donner un livre

Bonjour à tous !
C’est l’heure de se retrouver pour la nouvelle chronique de la semaine ! Et cette semaine, on va aborder un sujet qui peut paraître anecdotique mais qui a tout de même son importance : le fait de prêter ou donner un livre.
Je m’explique.Acheter un livre n’est pas qu’un geste commercial. C’est un acte de soutien à l’écrivain, qui touche des droits d’auteur sur chaque livre vendu.
« Tu me prêteras le livre ? » est une question souvent anodine chez un lecteur : il est plus pratique d’emprunter le livre du voisin, plutôt que de dépenser de l’argent pour un ouvrage qu’on peut avoir gratuitement. C’est un réflexe que je comprends tout à fait en tant que lecteur. Je ne suis d’ailleurs pas en train de dire ici que je n’ai jamais emprunté de livre dans ma vie. Mais, vue de ma fenêtre d’écrivain, cette même phrase me laisse toujours un peu réticent.
Pourquoi ? Parce que chaque livre prêté représente, en somme, de l’argent perdu. Si deux personnes empruntent le livre à un troisième lecteur, l’écrivain ne touchera que le tiers des droits d’auteur qu’il aurait pu percevoir. Il est donc financièrement perdant.
Prêter un livre ancien ne me choque pas. Mais la pertinence du prêt se pose réellement pour un écrivain qui vient de publier son ouvrage et qui compte toucher ses droits d’auteur. La question est encore plus prégnante pour ceux qui vivent de leur activité d’écriture : il est pécuniairement difficile d’être écrivain à plein temps, alors chaque euro a son importance.
J’aurais le même raisonnement pour le fait de donner un livre. Je me souviens avoir, une fois, échangé un livre avec un auteur du stand voisin dans un salon. Le deal était le suivant : « je t’offre mon livre, tu m’offres le tien ». Sur le moment cela me paraissait juste, mais c’est une chose que je ne referais pas aujourd’hui. Tout travail mérite salaire…
Il n’y a bien sûr aucune loi qui interdit de prêter ou donner un livre. Je n’encourage pas la radinerie, mais je pense qu’on ne doit offrir un livre que dans certains cas : si la personne a joué un rôle particulier dans l’élaboration de l’ouvrage, par exemple pour sa correction, si elle participe à sa promotion… Il est courant d’offrir des exemplaires presse aux journalistes qui font un article de présentation sur un l’ouvrage.
Et vous, qu’en pensez-vous ? Avez-vous déjà réfléchi à la question ? J’attends vos commentaires ! Je vais à présent marquer une pause estivale. Et je vous dis à très bientôt pour reparler de livres !


Ma chronique cinéma sur le cinquième épisode d’Indiana Jones !

Bonjour à tous !
C’est l’heure de se retrouver pour une nouvelle chronique cinéma ! Et aujourd’hui, je voudrais vous parler d’un film qui n’est pas tout à fait du fantastique, mais qui pour sûr, relève de l’aventure : le dernier volet d’Indiana Jones, à savoir Indiana Jones et le cadran de la destinée.
Comme beaucoup, j’ai vu tous les épisodes de la saga Indiana Jones, qui sont des films incontournables de notre patrimoine culturel et cinématographique depuis des décennies. C’est avec impatience, mais aussi avec une certaine crainte, que j’attendais la sortie de ce nouveau volet. Avec impatience parce que je me réjouissais à l’idée de retrouver notre cher Indy dans une nouvelle aventure. Avec crainte aussi parce que j’étais sceptique quant à l’âge d’Harrison Ford pour continuer à interpréter ce personnage en 2023, plus de quarante ans après le premier film. Je redoutais également que ce nouveau volet ne parvienne pas à s’adapter à notre époque, les films de la saga datant pour la plupart des années 80. Les suites tardives et les revivals ne sont pas toujours synonymes de réussite, loin de là.
Mais finalement, le film ne s’en sort pas trop mal. Voici mon analyse.
Parlons des points positifs, d’abord.
Ce que j’ai aimé, c’est la fidélité à l’esprit des premiers films. Le caractère d’Indiana Jones n’a pas changé, notre bon vieil archéologue soucieux de la protection du patrimoine est toujours le même. Le scénario suit le même schéma que les opus précédents -à savoir la quête d’un objet légendaire- sans toutefois donner l’impression de se répéter.
On a droit à la même ambiance exotique, avec des voyages et l’exploration de cultures étrangères. Il y a également des références au premier film, Les aventuriers de l’arche perdue, qui sont très appréciables.
On a droit à de belles scènes d’action, et les effets spéciaux, notamment ceux qui servent à rajeunir Harrisson Ford pour les scènes au début du film, sont très réussis. Au final, l’âge du célèbre acteur, désormais octogénaire, ne m’a pas tant gêné que cela.
Et dans ce film, il n’y a pas que de l’aventure. Il y a aussi une part de fantastique, notamment lors du chapitre final, puisque le film aborde rien de moins que la question des voyages dans le temps ! J’ai trouvé au départ l’idée un peu osée pour l’univers d’Indiana Jones, mais j’ai finalement trouvé qu’elle s’intégrait bien au long-métrage. Je valide !
Mais pour moi, les points négatifs sont le traitement des personnages qui gravitent autour d’Indy. Je m’explique.
Je n’ai pas trouvé le trio formé par Indy, Helena et Teddy très convaincant. Je n’ai guère apprécié le personnage de la filleule d’Indiana Jones, Helena, dont j’ai trouvé le comportement trop ambivalent pour la rendre attachante. Elle est tantôt perfide et traîtresse, tantôt alliée du professeur Jones. Quant à Teddy, on avait présenté son interprète, Ethann Isidore, comme la star française du film, alors que son personnage n’a qu’un rôle minime, voire inutile, et est très effacé. Au final, j’ai eu l’impression de voir une tentative manquée de reconstitution du trio qu’on a pu voir dans Le temple maudit, où Willie Scott et Demi-Lune avaient accompagné Indiana Jones en Inde.
De plus, j’ai été déçu par la mise à l’écart et l’absence des personnages de Marion Ravenwood et Mutt, la femme et le fils d’Indiana Jones apparus dans le quatrième volet. Ils sont expédiés du scénario en une ou deux phrases alors qu’il s’agissait tout de même de la famille du héros ! Le fait qu’il avait à présent une famille apportait une évolution positive et bienvenue au personnage d’Indy. Et là tout est renié en quelques phrases, en réservant à ces personnages un sort très négatif. Incohérent et très décevant.
Mais les points positifs surpassent ces défauts. Indiana Jones et le cadran de la destinée est pour moi un bon film que je reverrai volontiers en DVD.
Et vous, qu’avez-vous pensé de cette nouvelle aventure d’Indiana Jones ?
À très bientôt !

J’étais à la première des Non-essentiels de Saint-Gi !

Ce samedi 1er juillet, je participais à la première édition des Non-essentiels de Saint-Gi. Pour rappel, il s’agit d’un salon rassemblant divers artistes : écrivains, illustrateurs, musiciens, photographes… désignés ironiquement sous le vocable « non essentiels » en allusion à la période du Covid. L’événement se déroule à Saint-Gibrien, près de Châlons-en-Champagne. L’événement est organisé par Jérôme Gorgeot, illustrateur de bandes dessinées.
Les exposants étaient répartis dans la salle communale, près de la mairie et dans l’église. J’ai répondu volontiers à cette invitation car j’aime promouvoir et encourager les initiatives locales comme celles-ci !
Niveau fréquentation, on ne peut pas dire qu’il y avait foule mais on notait quand même des pics de visiteurs à certains moments de la journée. Je n’ai pas beaucoup vendu – je salue mes acheteurs Virginie ,Patrice et Franck – mais je ne regrette pas du tout le déplacement, car l’ambiance était sympathique, j’ai pu retrouver plusieurs exposants que je connaissais ou faire connaissance avec d’autres.
Si une deuxième édition voit le jour, j’y participerai volontiers !
En attendant, les Non-essentiels de Saint-Gi se poursuit ce dimanche, mais sans moi, puisque je n’étais disponible que ce samedi.
Je vais à présent marquer une pause estivale dans les salons: je participe d’habitude au Dormantastique mais ce ne sera pas le cas cette année. Je vous invite néanmoins à retrouver Virginie Goevelinger et son équipe pour la nouvelle édition prévue les 8 et 9 juillet au château de Dormans !
En vous souhaitant un très bel été, je vous dis à très bientôt pour de nouvelles chroniques !

Chronique cinéma: « Les gardiens de la galaxie 3 »

Bonjour à tous ! C’est l’heure de se retrouver pour une chronique cinéma !
Et comme je parle toujours de cinéma de style fantastique, aujourd’hui, je vous propose de parler du troisième volet des Gardiens de la galaxie.
Alors j’avoue que je ne connaissais pas du tout la saga des Gardiens de la galaxie – j’en avais entendu parler bien sûr – mais je n’avais vu aucun des films de la série jusqu’à présent. Je n’avais même pas regardé le résumé ni la bande-annonce de ce nouvel épisode avant de me rendre au cinéma.
J’ai donc découvert Chris Pratt dans l’autre grand rôle de sa carrière, après celui d’Owen Grady dans Jurassic world.
Je ne savais pas trop à quoi m’attendre. Je dirais tout d’abord qu’il y a un travail remarquable sur l’univers présenté dans le film : c’est un vrai talent de pouvoir imaginer ainsi tout un univers avec sa culture, ses codes… Il est donc riche et le film a parfaitement sa place comme référence dans les longs-métrages de fantastique de notre époque.
Cela donne lieu à des effets spéciaux et des costumes réussis.
Mais je dois dire que ne connaissant pas l’univers de la saga, j’ai un peu eu de mal à rentrer dedans. Ce troisième volet peut difficilement se visionner sans avoir vu les premiers.
J’ai été parfois gêné par de la musique et de l’humour qui, pour moi, n’étaient pas employés au bon moment. Cela empêche de prendre le film totalement au sérieux. C’est aussi cela qui a fait que je ne suis pas rentré complètement dans le film.
Petit bémol, je n’ai pas compris l’intérêt de la présence de Stallone dans ce film. J’ai l’impression qu’il n’a servi que de faire-valoir alors que son rôle est minime. On aurait pu supprimer ses apparitions que ça n’aurait rien changé au scénario.
En résumé, je ne dirais pas que Les gardiens de la galaxie 3 est un mauvais film, mais j’aurais pu mieux l’apprécier si j’avais été davantage familiarisé avec son univers.
Et vous, vous avez vu le film ? À très vite !

Chronique de la semaine: la correction d’un manuscrit

Bonjour à tous ! C’est l’heure de se retrouver en vidéo pour la nouvelle chronique de la semaine !
Et cette semaine on va parler de la correction d’un manuscrit.
En tant qu’écrivain, c’est un passage obligé : tous les manuscrits doivent être relus avant publication. Une maison d’édition digne de ce nom proposera toujours un travail de correction. Pour ce faire, elle travaille avec des personnes dont c’est le métier, donc des correcteurs qui relisent toutes sortes de manuscrits : biographies, romans, thèses universitaires… Il y a toujours des manuscrits à corriger, c’est un puits sans fond ! Les correcteurs sont des travailleurs indépendants, qui travaillent avec plusieurs maisons d’édition à la fois : c’est même impératif pour pouvoir décrocher régulièrement des contrats et vivre de cette activité.
ll n’y a pas de honte à faire relire son texte : cela ne veut pas dire qu’il est mal écrit. Mais on ne peut pas publier un manuscrit brut, tel quel, sans travail précis de correction. Pourquoi ? Tout simplement parce que l’écrivain ne peut pas être objectif sur ce qu’il écrit. Il faut faire preuve d’humilité : même si on est bon en français et en orthographe, il y a toujours des choses qui échappent à l’écrivain : des fautes de frappe, des répétitions, des tournures de phrase à revoir…
Le correcteur doit travailler en liaison avec l’écrivain. Le correcteur s’intéresse à la forme et non au fond, celui-ci ayant préalablement été validé par la maison d’édition. Le relecteur procède aux modifications dans le texte. Il ne peut pas imposer des corrections  -sauf celles qui portent sur des erreurs évidentes – mais doit obtenir la validation de l’auteur, qui a toujours son mot à dire. Le manuscrit fait donc des allers-retours entre le correcteur et l’écrivain. En ce qui me concerne, j’ai toujours accepté la plupart des corrections proposées, sauf celles où il y avait incompréhension de la part du correcteur, et où sa suggestion risquait de changer quelque chose dans le scénario. J’ai toujours été satisfait du travail de correction proposé et me suis bien entendu avec les personnes qui s’occupaient de mes manuscrits. Une fois les corrections terminées, le bon à tirer peut être signé par l’auteur : c’est-à-dire que le manuscrit est prêt pour l’impression et n’est plus modifiable.
Dernièrement, j’ai eu l’occasion de changer de casquette : je suis moi-même devenu correcteur car cette fois, c’est à moi qu’on a demandé de relire un manuscrit. C’était une expérience intéressante. Voici ce que j’en ai retenu : le correcteur doit à la fois travailler vite et prendre son temps. Il doit être ouvert à toutes sortes d’écrits et de style d’écriture. Il faut être concentré, patient et très minutieux dans son travail, mais aussi travailler avec différents outils : dictionnaire, dictionnaire des synonymes, correcteur automatique comme Antidote… Être correcteur c’est mener tout un travail de vérification. L’écrivain compte beaucoup sur le correcteur !
En conclusion, un manuscrit ne sera jamais impeccable : il y aura toujours des imperfections. Mais il sera toujours plus lisible que s’il n’a pas été du tout relu.
Voilà pour la chronique de la semaine, je vous dis à très bientôt !

La belle surprise de Fère-Champenoise

Ce samedi 10 juin 2023, je participais à la première édition du salon du livre du sud-marnais, à Fère-Champenoise, dans les environs de Sézanne. J’aime encourager les nouvelles initiatives autour du livre !
Et pour une première, ce salon était réussi ! Il reposait sur plusieurs pôles: section adultes, section jeunesse, espace interview, espace pour les médiathèques, un autre pour les enfants… Le salon était organisé par Chrystel Carte, responsable des médiathèques intercommunales de Connantre et Fère-Champenoise.
J’ai été très agréablement surpris par les ventes, puisque j’ai tout de même vendu 17 livres ! Ce qui est un très bon score pour la première édition d’un nouveau salon ! C’est le Mooga qui est arrivé en tête des ventes: Eloïse, Andréa, Annie et Anaëlle s’y sont intéressées. Sébastien, Clément et Lolita ont opté pour les Dragons. Quant à Annie et Andréa, que je nommais précédemment, elles ont aussi acheté la Jamélienne.
À noter que le nouveau roman de Jess Kaan, Le tueur des contes de fées, se vend toujours aussi bien: les cinq exemplaires que j’avais à ma disposition sont partis !
Le salon était agrémenté d’interviews d’auteur, et l’artiste Zémanel avait disposé au milieu de la salle des lettres géantes fabriquées avec des matériaux et de récupération, en évoquant les Fables de La Fontaine… Et un concours de dessins était proposé.
Je félicite Chrystel Carte pour ce bel événement, et je compte bien revenir l’an prochain !

Week-end décevant au Fantastique relais de l’imaginaire

J’ai passé ce week-end des 3 et 4 juin 2023 au Fantastique Relais de l’imaginaire, à Launois-sur-Vence, dans les Ardennes. Je participe à ce salon du fantastique depuis le début.
Si les animations et l’ambiance étaient au rendez-vous, les ventes n’ont pas été bonnes. Et je n’étais pas le seul à le constater: mes collègues écrivains ont aussi peu vendu. La faute à une fréquentation faible, sans doute à cause des autres événements qui avaient lieu en même temps, et à des visiteurs peu intéressés…
Mais le Fantastique relais de l’imaginaire se bonifie avec le temps. Les concours de costumes ont animé le week-end, tout comme les promenades en calèche, la danse et la musique, ou encore une conférence sur le cosplay.
Sans aucun doute, l’événement a trouvé toute sa place dans le paysage des salons et de la culture fantastique. Ce week-end décevant ne m’empêchera pas d’y retourner.
Voici les photos !