Bonjour à tous, c’est l’heure de se retrouver pour la chronique de la semaine !
Et cette semaine, on va parler… du début d’un livre. Comment introduire un roman ?
La tâche n’est pas toujours évidente car il s’agit de capter l’attention du lecteur. Et si le lecteur n’accroche pas dès le début du roman, il n’accrochera jamais. Tout se joue dès les premières phrases.
Quand on rentre dans un livre, l’action a déjà commencé. Les personnages et leur histoire préexistent : le lecteur doit prendre le train en cours de route. Mais cela doit se faire de façon naturelle. Il faut présenter les personnages, les éléments de temps et de lieu subtilement et progressivement. Et non pas fournir toutes les informations au lecteur en une seule fois, ce qui serait indigeste.
Une chose que j’aime faire, c’est commencer le roman par un dialogue. J’ai procédé ainsi pour le Mooga et la Jamélienne. C’est dynamique, et cela permet au lecteur de rentrer plus vite dans le récit. Le dialogue est entrecoupé de quelques éléments descriptifs. Le lecteur s’imagine donc la scène au fur et à mesure. Ensuite seulement, je passe aux paragraphes de description.
Pour ce qui est du cadre, l’écrivain peut aussi apporter ces éléments de façon simple et directe. Dans mes nouvelles, Les douze travaux du bonheur et Le voleur de Noël, j’ai commencé par les phrases suivantes : « Une heure du matin », « trois heures du matin »… Ainsi, le lecteur sait tout de suite que la scène se déroule la nuit. Cela vaut mieux que de commencer par de longues descriptions qui risquent de l’ennuyer. Dans les Dragons de Venise, j’ai procédé de la même façon : « Venise, 1330 ». On sait ainsi tout de suite où et quand l’action se déroule. Ceci dit, il faut éviter de commencer le récit trop brutalement, avec par exemples des scènes d’action intenses dès les premières phrases. Cela doit intervenir plus tard dans le récit.
Le début du récit sert également à installer le style d’écriture que le lecteur va retrouver tout au long du livre. L’écrivain doit faire choix et s’y tenir. Je ne pouvais pas écrire de la même façon un récit se passant au Moyen-Âge qu’une histoire se déroulant à l’époque contemporaine…
Pour conclure, je dirais que c’est l’ensemble du premier chapitre qui est déterminant. C’est après l’avoir parcouru que le lecteur peut se faire une idée du livre, et savoir s’il va poursuivre ou non sa lecture.
Et vous, quelle est votre opinion sur le sujet ? Qu’attendez-vous du début d’un livre et comment le jugez-vous ? À vos claviers !
Ma chronique de la semaine sur… les vidéos !
Bonjour à tous !
Pour cette chronique de la semaine, on va parler vidéos ! Plus précisément des vidéos que je publie sur ma page Facebook. J’en ai à ce jour réalisé 63.
J’avais commencé à les tourner en septembre 2019 : je souhaitais varier et dynamiser le format des articles que je publiais sur ma page. Puis ces petits films sont devenus plus réguliers à partir du confinement de mars 2020. C’est l’époque où j’ai redécouvert le logiciel de montage Imovie ! En effet, je tourne toujours mes vidéos au portable. Celles-ci ont été enrichies et améliorées au fil du temps avec l’ajout d’un générique, de musique, de sous-titres, de montages… Mon métier de journaliste n’est jamais bien loin !
Ces vidéos portaient d’abord sur mes chroniques littéraires : la toute première était consacrée à mon analyse du livre de Camille Brunel, « La guérilla des animaux », en septembre 2019. J’ai dans la foulée transposé en vidéo mes chroniques de la semaine, avant de passer aux tournages quant aux compte-rendus de dédicaces et de salons à partir de mai 2021, et plus récemment, les chroniques cinéma depuis juin 2022.
Ces vidéos durent en moyenne trois minutes. Il est important de ne pas faire trop long pour ne pas perdre l’attention de l’internaute : sur le web et les réseaux sociaux, tout va vite et les vidéos interminables sont zappées. La plus longue que j’aie jamais tournée était ma chronique littéraire sur le livre de François Hollande, « Les leçons du pouvoir », qui durait plus de sept minutes.
Les sujets des chroniques de la semaine me viennent selon mon inspiration et mes réflexions. Je note et observe des choses, que ce soit en salon, en discutant avec des confrères écrivains ou des lecteurs… Puis j’y réfléchis pour élaborer un texte, que je lis (plus ou moins) devant la caméra.
Mais le tournage de vidéos n’est pas systématique. C’est en effet un travail chronophage. Parler devant la caméra peut aller relativement vite, mais il faut quand même recommencer plusieurs fois. Il n’est pas possible de déclamer mon texte en une seule prise ! Ce qui prend le plus de temps, c’est le montage. Si je veux faire quelque chose de propre et de précis, je peux y passer plusieurs heures… Pour une vidéo qui ne durera que quelques minutes !
Je me contente donc d’écrire quand je n’ai pas le temps de tourner. De plus, tous les sujets ne se prêtent pas à des vidéos. Je ne vois pas l’intérêt de tourner un film sur un salon qui n’a pas bien marché et où je n’ai que peu d’images à partager…
Récemment, je me suis amusé à consulter le nombre de vues sur chacune des vidéos et à établir un top 3. Voici le résultat.La vidéo qui a fait le plus de vues est une chronique littéraire. C’est celle qui portait sur le livre « Kilomètre 113 sur l’autoroute A4 ». Publiée le 18 avril 2020, c’est la seule qui a dépassé un millier de vues. On est ainsi à environ 1100 visionnages. Un score que l’on doit à 11 partages, 24 commentaires et au total 54 réactions sur cette publication. Je me souviens que l’auteure du livre, Helen Barenton, avait visionné la vidéo. Je lui avais fait une belle promotion ! La deuxième vidéo la plus visionnée est une chronique de la semaine portant sur l’usage des pseudonymes chez les écrivains. Je l’avais sortie le 1er mars 2020 et elle avait enregistré le score de 760 vues. La troisième vidéo la plus populaire est celle sur les geeks, datée du 21 décembre 2019, avec 450 visionnages. J’y expliquais la différence entre un geek, un gamer, un nerd…
Voilà pour la chronique de la semaine ! En guise de souvenir, voici en photo le livre qui m’avait apporté tant de vues ! À très vite !
Qui sont les visiteurs de ma page Facebook ?
Bonjour à tous !
Aujourd’hui, on va parler statistiques.
Ma page Facebook compte 631 abonnés. Récemment, j’ai découvert un onglet dans le tableau de bord professionnel : celui consacré à l’audience. Je ne savais même pas qu’il existait ! J’y ai appris des choses intéressantes. Ainsi, la majorité des visiteurs sur ma page sont des femmes (64%), toutes tranches d’âge confondues. La plus grande proportion se trouve dans les 35-44 ans. Autour de mon âge donc. Viennent ensuite, dans l’ordre décroissant, les lectrices de 25-34 ans, les 45-54 ans, les 18-24 ans, les 55-64 ans. À chaque fois, les femmes sont devant. Il n’y a que les chez les 18-24 ans qu’elles sont talonnées par les hommes. Sans grande surprise, les abonnés de 65 ans et plus sont minoritaires sur ma page. Je m’attendais toutefois à plus de visiteurs chez les 18-24 ans, mes livres étant plutôt orientés jeunesse.
Où sont les internautes de ma page ? La majorité en France évidemment, au nombre de 576. Vient ensuite la Belgique (29). Ce qui est logique vu que j’effectue quelques salons outre-Quiévrain. Parmi les îles ou pays minoritaires, on compte la Guadeloupe, où j’ai de la famille. Quelques surprises ensuite: j’ai visiblement des intéressés au Maroc, au Portugal, en République démocratique du Congo et à Haïti, ainsi qu’au Royaume-Uni. Je me demande comment j’ai pu me faire connaître jusqu’à Haïti ! La magie d’Internet sans doute… L’Allemagne et l’Irlande ferment la marche.
Côté villes, Châlons-en-Champagne est évidemment en tête du peloton, suivie de Reims. Rien d’étonnant jusqu’ici. J’ai aussi des lecteurs à Paris, puis des fidèles à Fourmies (mon ancienne ville de résidence). Je retrouve des localités où j’ai assuré des salons et dédicaces: Dunkerque, Saint-Amand-les-Eaux, Mons. J’ai par contre des lecteurs dans des villes où je n’ai jamais présenté mes livres, à avoir Marseille, Nice et Lyon.Je ne compte pas des milliers de visiteurs et ce n’est pas mon but. Mais je retrouve souvent sur ma page des lecteurs rencontrés en salon, qui apprécient de se voir en photo. Voilà pour la petite analyse sociologique du jour !
Bon week-end à tous !
Voici le lien pour écouter mon interview sur RCF !
Mes livres publiés ou à venir, mes loisirs… Vous saurez tout dans cet entretien enregistré pour l’émission « Comme à la maison » chez RCF Coeur de champagne !
Un beau week-end fantastique à Normannia !
Ce week-end des 11 et 12 février, j’étais de retour à Normannia, le salon médiéval et fantastique situé au Grand-Quevilly, près de Rouen. La dernière édition avait eu lieu en 2020. C’était d’ailleurs un des derniers salons que j’avais fait avant la crise du Covid…
Il y avait foule dans ce salon immense, qui n’a pas désempli même en fin de journée. Les exposants, qu’il s’agisse d’artisans, d’écrivains… se comptaient par dizaines.
J’ai retrouvé la belle ambiance des salons du fantastique, avec beaucoup de déguisements chez les exposants -c’était obligatoire !- ainsi que chez les visiteurs. Certains costumes étaient impressionnants.
De mon côté, je suis reparti très satisfait de mes ventes. J’ai vendu 15 livres parmi mes romans. Le Mooga a talonné les Dragons de Venise, et j’ai aussi vendu quelques Jaméliennes.
Les animations étaient nombreuses lors de ce salon. Non loin de mon stand, il y avait des reproductions de batailles médiévales qui ont rythmé tout le week-end. Les visiteurs ont aussi pu profiter de beaucoup de musique, de théâtre, d’escrime, de jeux de société…. Une animation originale, c’était le lancer de haches ! Bref, le programme était très riche.
Au total, le week-end a rassemblé 15 000 visiteurs: le record de 2020 a été battu ! C’est certainement l’un des plus gros salons du fantastique de France…
À très vite pour de nouvelles aventures fantastiques !
Nouvelle interview sur RCF pour l’émission « Comme à la maison »
Ce lundi 13 février 2023, j’étais interviewé chez la radio RCF Cœur de Champagne par Tulay Oflazoglu, productrice de l’émission « Comme à la maison ». Nous sommes revenus sur mon parcours de journaliste et d’écrivain !
Vous pourrez écouter l’émission vendredi à 11 h et 20 sur les ondes de la radio, ainsi que dimanche à 17 heures.
À suivre : le compte-rendu de mon week-end à Normannia !
Je suis retourné à Bray-Dunes !
Ce week-end des 4 et 5 février, j’étais de retour à la Fête du livre de Bray-Dunes, tout près de Dunkerque, dans l’extrême Nord. Les écrivains étaient de nouveau regroupés dans la salle Dany-Boon. Celle-ci était agencée de manière plus agréable que l’an dernier.
Dans ce salon, on est toujours aussi bien accueilli par le personnel, et l’Harmonie municipale était de nouveau présente pour une inauguration en fanfare, ce qui est le cas de le dire !
Une cinquantaine d’écrivains étaient présents. Mes ventes auraient pu être meilleures, mais étaient assez bien partagées entre le Mooga, la Jamélienne et Les Dragons de Venise. Parmi mes rencontres du week-end, je citerai Zélie, que j’avais vue au même endroit l’année dernière et qui m’avait acheté le Mooga. Elle a visiblement aimé, puisqu’elle est revenue me prendre la Jamélienne !
Côté animations, on pouvait signaler une tombola, du coloriage, des séances de lecture pour enfants, des sculptures en papier…
Le week-end prochain, 11 et 12 février, cap sur la Normandie: je retourne au festival Normannia de Rouen ! À très vite !












Chronique de la semaine : ne pas finir un livre
Bonjour à tous et bienvenue dans cette nouvelle chronique de la semaine !
Aujourd’hui, on va parler de quelque chose qui nous est à tous déjà arrivé au moins une fois : ne pas finir un livre.
Cela s’est produit quelques fois pendant mon enfance. Je me souviens que je n’avais pas terminé le livre Un sac de billes de Joseph Joffo. Je pense que j’étais trop jeune pour le lire, car je n’en comprenais pas le sens ni l’intérêt. Je n’étais pas non plus arrivé au bout des Aventures de Huckleberry Finn de Mark Twain. Je me rappelle que je n’avais pas aimé certains passages, c’était peut-être un peu trop difficile à lire pour moi et ça ne m’avait pas captivé.
Aujourd’hui, il est beaucoup plus rare que je ne finisse pas un livre. Si cela arrive, c’est parce que je trouve l’ouvrage trop long, trop fastidieux, que je n’arrive pas à rentrer dedans… Ou que je n’ai pas besoin de tout lire.
Dans cette chronique, je distinguerai deux types d’ouvrages : les romans, et les livres à caractère pédagogique.
Parlons d’abord des romans. Je considère aujourd’hui que c’est une marque de respect pour le travail de l’auteur que d’aller au bout du récit. De plus, j’estime que je ne pourrai me faire un avis définitif sur l’ouvrage qu’une fois après l’avoir achevé : je pourrai ainsi valider ou non mes impressions sur les premières pages. Et une fois que j’ai commencé un roman, j’ai forcément envie d’en connaître la fin même si je n’aime pas l’histoire, le style… En fait, si je risque de ne pas finir un roman, autant ne jamais le commencer ! Parfois, il m’arrive de faire une longue pause dans la lecture d’un récit. Si celle-ci se prolonge – sur une durée de plusieurs mois par exemple- au point que je ne me souviens plus de ce que j’ai lu, je préfère recommencer la lecture depuis le début et je m’impose un rythme de lecture pour arriver jusqu’au bout. Par exemple, je me suis déjà dit : « aujourd’hui, je lis cinquante pages », « je finis cette semaine », etc.
Le cas est différent pour les livres pédagogiques : pour moi, ils se lisent comme une encyclopédie et non comme un roman avec un scénario constitué d’un début, d’un milieu et d’une fin. Je m’en voudrais moins de ne pas finir un livre-documentaire, comme un atlas sur la faune, un livre de géographie… On peut commencer ce type de livre par n’importe quel chapitre et consulter l’ouvrage à tout moment. Et là, le but n’est pas forcément de tout lire, mais plutôt de s’instruire ou de rechercher une information.
En tant qu’écrivain et journaliste, je reçois énormément d’ouvrages et je sais pertinemment qu’il y en a certains que je ne lirai pas, tout simplement parce que je sais qu’ils ne vont pas m’intéresser, que je n’aurai pas de temps à leur consacrer et qu’ils ne m’apporteront rien de particulier. C’est le cas par exemple des ouvrages aux sujets très pointus, et pas vraiment grand public. Bref, je dois faire des choix !
En tout cas aujourd’hui, je reprendrais bien volontiers la lecture d’Un sac de billes de Joseph Joffo. Je perçois aujourd’hui beaucoup mieux la valeur de ce livre que quand j’étais enfant…
Et vous, arrive-t-il souvent de ne pas finir un livre ? Et pourquoi ?
À très vite !
Chronique littéraire: « La forêt sauvage » de Negan Stram
Bonjour à tous ! C’est l’heure de se retrouver pour une nouvelle chronique littéraire ! Et aujourd’hui on va évoquer ensemble « La forêt sauvage » de Negan Stram.
Alors que raconte ce livre ? Charles et Esméralda Ross circulent en voiture avec leur fille de cinq ans lorsqu’un enfant défiguré apparaît au milieu de la route. En voulant l’éviter, la voiture fait une embardée. Après cet accident, la petite famille décide de se réfugier dans un camping au cœur de la forêt.
Ce que j’en ai pensé ? Le pitch de départ est palpitant et a tout pour faire une bonne intrigue. Les lieux de l’action sont bien imaginés. Cela m’a un peu fait penser au film Détour mortel. Le livre se lit bien, le scénario est plein de rebondissements et l’intrigue ne se laisse pas deviner facilement. Par contre le traitement de l’horreur m’a laissé quelque peu.. perplexe.
L’auteure du livre m’avait présenté le livre comme horrifique. Rien à redire là-dessus. Mais ce qui m’a gêné, c’est la façon dont cela était amené. Je trouve que l’horreur et la violence apparaissent trop vite. Le récit aurait mieux gagné à voir la tension monter progressivement, avec davantage de suspense. La violence décrite me paraît un peu trop gratuite : parfois, il vaut mieux suggérer, pour faire monter l’angoisse, plutôt que de tout montrer explicitement. Les réactions des personnages m’ont également interrogé : ils semblent parfois indifférents face à des morts atroces, comme si c’était une chose banale. J’aurais préféré des morts plus iconisées, et donc plus marquantes.
De plus j’ai été surpris, au cours de la lecture, par des changements de langage surprenants, à l’occasion de passages érotiques qui à mon sens n’ont pas leur place dans un tel récit.
Je conseillerais ce roman à un public averti, donc adulte, et aguerri au genre horrifique : ce n’est pas un livre pour les âmes sensibles !
Voilà pour cette chronique littéraire ! À très bientôt !
Le pouvoir de l’imagination
Bonjour à tous !
Avant toute chose, permettez-moi de vous souhaiter une très belle année 2023 ! Année qui sera marquée par la parution de mon prochain livre : La Révolution, splendeur, drames et libertés, dont j’aurai l’occasion de parler prochainement.
Mais pour l’heure, je vous propose de démarrer cette année avec la nouvelle chronique de la semaine !
« Tu as beaucoup d’imagination », me disait-on quand j’étais petit. Et ce sera tout le sujet de la chronique d’aujourd’hui : l’imagination !
L’imagination a toujours été, pour moi, un moyen de créer mon propre monde dans lequel je me réfugiais. C’est un trait de caractère qui est apparu très tôt, quand j’ai commencé à écrire, à l’âge de 9 ans, en 1996. J’aimais cette idée qu’on pouvait repousser les limites du possible, et je concrétisais naturellement mon imagination par l’écrit. Mes premiers lecteurs étaient étonnés de voir tout ce qui se passait dans ma tête d’enfant ! J’avais un caractère très rêveur, parfois trop rêveur ! Un détail de la journée ou de mon environnement, une déformation de la réalité pouvaient me faire m’évader dans mes pensées et concevoir une nouvelle histoire.
J’aime dire que l’imagination est une forme d’intelligence. Non pas que je me considère comme un génie, loin de là. Mais l’imagination permet de se distinguer, de s’affirmer, et aussi de progresser : les progrès technologiques sont rendus possibles par l’imagination, qui rime avec créativité et invention. Avec elle, l’impossible peut devenir possible…
Elle se retrouve dans différents styles littéraires : le fantastique -mon domaine de prédilection-, la fantasy, la science-fiction ou encore l’anticipation. L’exploitation de l’imagination n’est pas la même selon les styles de récits. Les codes sont différents.
L’imagination est une qualité, certes. Mais elle ne doit pas être utilisée à tire-larigot. Elle doit rester accessible, compréhensible, ce qu’elle présente doit toujours avoir du sens pour être partagé. Même l’imagination doit être cadrée et trouver ses limites. Elle ne doit pas faire perdre complètement pied avec la réalité, dont, quelque part, elle découle ! Lorsqu’elle tourne à l‘absurde, elle ne peut que susciter le rejet chez le lecteur. Ce n’est pas parce que j’ai beaucoup d’imagination que j’aime pour autant tous les livres de fantastique que je lis…
Et vous, quelle est votre opinion sur le sujet ? Voyez-vous l’imagination comme une qualité ou bien comme un défaut ?
À très bientôt !