« Ce sont des livres pour quel âge ? »

Bonjour à tous !
C’est l’heure de se retrouver pour la chronique de la semaine !
Et aujourd’hui, on va parler du public visé par mes livres. À quelle catégorie d’âge sont destinés mes ouvrages ?
Ce n’était pas une question que je me posais jusqu’à ce qu’on m’interroge ou qu’on me fasse des remarques sur le sujet.
Pour rappel, quand j’ai écrit La malédiction du Mooga et La Jamélienne, j’avais le même âge que mes personnages : 16-17 ans, j’étais donc adolescent comme eux. J’avais naturellement mis en scène des personnages dont je pouvais me sentir proche. Dans Les Dragons de Venise, écrit plus récemment, les personnages principaux sont aussi adolescents.
C’est généralement le même phénomène pour les lecteurs : le public visé par le livre se détermine en grande partie par les personnages mis en scène dans l’ouvrage. Les enfants sont attirés par les personnages enfants. Les adolescents par les personnages adolescents, les adultes par les personnages adultes.
J’aurais donc tendance à dire – et je ne l’ai découvert qu’après leur publication !- que mes romans sont destinés à un jeune public, plutôt adolescent.
Le sujet abordé par le livre compte aussi beaucoup pour déterminer le public visé. Chaque catégorie d’âge se verra attirée par un sujet dont elle se sent proche. Dans ma nouvelle Les douze travaux du bonheur, il est question de psychologie et de la philosophie de vie d’un trentenaire. Un sujet qui ne va pas vraiment intéresser le jeune public, mais qui parlera aux adultes. Quand on écrit pour un public jeune, on doit veiller à maintenir son attention et à ne pas le choquer. Alors que dans l’écriture pour adultes, on peut se permettre d’aborder librement toutes sortes de sujets.
Le style a aussi son importance. Une écriture simple, sans fioritures, va attirer le jeune public, alors que les adultes auront naturellement besoin de quelque chose de plus complexe.
Il vaut mieux, pour un écrivain, expliquer au public à quelle catégorie d’âge est destiné son livre, afin d’éviter des surprises chez les lecteurs !
Mais attention, la correspondance entre l’âge des personnages et celui des lecteurs n’est toutefois pas une règle absolue : ce n’est pas parce que des adolescents sont mis en scène que le livre est forcément pour adolescents. C’est la réflexion que je me suis faite dernièrement en lisant le livre de Thomas Tilliez, Lamia. Les protagonistes sont adolescents mais le livre a un côté très sombre avec des histoires de violence, de cadavres, de meurtres…
À la semaine prochaine pour une nouvelle chronique !

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