Ma chronique de la semaine sur… les livres en librairie !

Bonjour à tous,
C’est l’heure de se retrouver pour la nouvelle chronique de la semaine ! Et cette semaine, on va parler des livres en librairie.
À première vue, il n’y a que des avantages à avoir son livre en librairie : l’ouvrage gagne en visibilité, et cela participe à sa notoriété. C’est une fierté pour l’écrivain, et le livre peut se trouver facilement : les lecteurs préféreront toujours se le procurer tout de suite en rayon plutôt que de devoir passer commande.
Mais cela n’est valable que pour les ouvrages les plus connus. On trouvera facilement en librairie les livres d’auteurs ayant pignon sur rue, et publiés dans des grandes maisons d’édition. Pour les livres des petites ou moyennes maisons d’édition, ou autoédités, c’est plus difficile.
Pourquoi ? Parce que les librairies travailleront en priorité avec les grandes maisons d’édition. Et parce que les petites ou moyennes maisons d’édition n’ont pas les moyens de placer les ouvrages dans toutes les librairies. C’est également compliqué pour un livre autoédité. Prenons l’exemple de mes deux premiers romans, le Mooga et la Jamélienne qui, comme vous le savez, sont autoédités : je n’ai pas les moyens d’imprimer des millions de livres par an. Le stock dont je dispose s’élève en moyenne à une vingtaine d’exemplaires par ouvrage. Dans ces conditions, il est difficile de multiplier les placements. De plus, qui dit dépôt d’ouvrages en librairie dit autant de suivi de ventes. Et il est difficile de superviser les transactions dans des dizaines d’établissements à la fois. Chercher une librairie, aller déposer les livres, appeler régulièrement pour connaître le nombre de ventes, établir des factures… Tout cela est très chronophage. C’est pourquoi mon expérience de placements de livres est volontairement limitée. Lorsque je l’ai fait, je n’ai choisi que des établissements qui se trouvaient dans la Marne. Et au bout d’un moment, je revenais récupérer les exemplaires qui n’avaient pas été achetés afin de les vendre en salon.
Car ne nous leurrons pas : avoir son livre en librairie n’est pas synonyme de ventes. Un ouvrage se vend toujours mieux en présence de l’auteur. En effet, la dédicace apporte un plus : de l’authenticité, le souvenir d’une rencontre avec l’écrivain, une dynamique à la vente.
Il y a une idée reçue récurrente dans le monde du livre : celle selon laquelle les ouvrages présents en librairie sont de meilleure qualité que ceux qui ne le sont pas. C’est faux. Seulement, pour les raisons que je viens d’expliquer, tous les livres ne peuvent pas être présentés partout.
Voilà pour la chronique de la semaine ! N’hésitez pas à me dire ce que vous en pensez, et je vous dis à très vite ! Soyez heureux !

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