Mon avis sur « La cité des abysses » d’Ariane Bricard

Bonjour à tous et bienvenue dans cette nouvelle chronique littéraire ! Aujourd’hui, on va parler de l’oeuvre La cité des abysses, d’Ariane Bricard, publiée chez le Héron d’argent.
Que raconte ce livre ? Il s’agit d’un ouvrage futuriste, qui met en scène une nouvelle planète sur laquelle se sont installés les humains: Thétys. Sur cette planète a été créée Ekysse, une ville bâtie au fond de l’océan. Istalle, la protagoniste du récit âgée de 20 ans, avait vécu dans cette ville lorsqu’elle était enfant. Mais elle a dû la quitter précipitamment, suite à l’engloutissement de la cité par les eaux. Mais qui est responsable de la destruction de la cité ? Pour tous, il n’y a aucun doute : c’est le père d’Istalle, un célèbre zoologiste. Mais Istalle en doute. La jeune fille va tenter de percer le mystère et de défendre la mémoire de son père en retournant à Ekysse.
Voilà un ouvrage dont le sujet est, il faut bien le dire, plutôt original et dépaysant. La colonisation de nouvelles planètes est une vision vraisemblable de l’avenir de l’humanité. En effet, le livre ne met pas seulement en scène Thétys, mais aussi la planète Mars, sur laquelle vivent désormais les humains. Et ce, dans un futur proche.
La cité des abysses est un livre plein de mystères, à l’image de ce monde en général méconnu des humains : l’océan. Le fait que la plupart des scènes se déroulent au fond de la mer fait qu’on se sent au calme, immergé dans le silence des profondeurs avec les personnages. La couverture du livre, d’ailleurs, nous met tout de suite dans l’ambiance : on y voit Istalle, « la fille aux yeux de mer », au fond de l’océan à côté d’un dauphin. La découverte des dauphins d’Ekysse, et le lien que la protagoniste peut avoir avec eux, constituent en effet le principal enjeu du récit.
Ce livre soulève plusieurs réflexions : serions-nous vraiment capables de vivre au fond de l’océan comme nous le faisons sur terre ? Y avons-nous vraiment notre place ? Les humains peuvent-ils tout coloniser ? Ou au contraire faut-il laisser ce monde maritime aux animaux aquatiques ?
Quelques bémols peut-être, je pense que le thème du récit était l’occasion de développer davantage les descriptions de la société du futur. Un rythme un peu trop lent peut-être, j’aurais aimé un peu plus de scènes d’action dans les abysses. Et le ton du livre est plutôt triste et mélancolique…
A noter que la La cité des abysses n’est que le premier tome de la saga Le cycle d’Ekysse. La parution du deuxième tome, Le peuple des tempêtes, est d’ailleurs prévue cet automne, non pas chez le Héron d’argent mais en auto-édition.
Voilà pour cette chronique littéraire ! Si vous avez lu cet ouvrage, n’hésitez pas à partager votre avis !

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