Imprimer ou publier ?

Chronique de la semaine !
Aujourd’hui, on va se poser la question suivante : que faire quand on a rédigé un manuscrit ? Mieux vaut-il tenter de le publier ou seulement l’imprimer ?
Il faut d’abord savoir de quel type de manuscrit on parle. Certains ont plus naturellement vocation à être imprimés : je pense à un travail universitaire tel qu’un mémoire ou une thèse, un récit familial, les témoignages, les récits de voyage… Le public en est souvent limité. Il faut donc s’interroger sur la visibilité qu’on veut donner au manuscrit. Est-il destiné seulement aux proches ou aux amis ? Si ce n’est pas le cas et qu’on vise bien le grand public, on peut envisager la publication.
Il faut également raisonner en termes d’avenir. Quel sera le futur de ce manuscrit ? Va-t-il encore être lu dans des années, aura-t-il la même pertinence, sera-t-il encore d’actualité ? Ou au contraire n’est-ce qu’une oeuvre ponctuelle à la durée de vie limitée ? Si c’est le cas, l’impression est la meilleure option.
Impression ou publication, il y a des avantages et des inconvénients. Imprimer un livre sera rapide. L’imprimerie ne lira pas votre texte et il n’y aura aucun travail éditorial effectué sur le manuscrit. Mais simplement imprimer, cela signifie qu’il n’y aura aucun travail de communication et de promotion autour du manuscrit, à moins que l’auteur veuille le faire lui-même. Dans tous les cas le manuscrit sera moins pris au sérieux qu’un texte publié. Le gros inconvénient, c’est que vous ne pourrez pas vendre le livre puisque, n’étant pas publié, il n’est pas commercialisé. Le texte n’aura vocation qu’à être distribué à l’entourage de l’auteur.
Publier un livre prend bien plus de temps, mais au final le livre aura beaucoup plus de visibilité, puisqu’une promotion sera faite autour. Le manuscrit sera commercialisé et donc vendu.
La question de la simple impression peut se poser quand une maison d’édition refuse de publier le manuscrit d’un auteur… Et que celui-ci est trop impatient ou refuse de retravailler son texte. J’ai connu ce cas de figure: une maison d’édition n’avait pas du tout aimé le manuscrit d’un auteur, l’avait refusé et lui avait dit qu’il avait toujours l’option de la simple impression. Ce qu’il a fait.
Au final, en tant que lecteur, comment savoir si un manuscrit est imprimé ou publié ? C’est simple: si le livre est publié, il a un code barres et un dépôt légal.
Et vous qu’en pensez-vous ? N’hésitez pas à donner votre avis sur le sujet ! A très vite !

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