Chronique littéraire: « Creuse la mort » de Paul Clément

Bonjour à tous et bienvenue dans cette nouvelle chronique littéraire !
Aujourd’hui, je vais vous parler du dernier livre que j’ai terminé: Creuse la mort de Paul Clément. Voilà un livre que je voulais lire depuis longtemps !
Creuse la mort est un roman horrifique. J’y ai trouvé ce que je cherchais.
Parlons d’abord de la couverture: on y voit un personnage qui creuse des trous, et qui tient une tête de mort dans sa main. Cela résume bien ce qu’on va trouver dans le livre ! Le fait que le titre soit écrit en lettres capitales rouges sur fond noir suggère déjà l’horreur avant même d’ouvrir le livre. Et si on y fait attention, on remarque qu’en filigrane sur la quatrième de couverture apparait d’ailleurs une tête de mort…
L’idée de départ est très bonne : Fred, le protagoniste, marié et père d’une petite fille, retrouve un matin une fosse creusée dans son jardin. Il la rebouche, elle est de nouveau creusée le lendemain. Pire, les fosses se multiplient. Et personne n’est capable de dire d’où viennent ces trous… Le livre se divise en deux grandes parties: une première, d’abord consacrée au mystère et au suspense, puis, dans une deuxième, place à l’horreur et à l’action.
C’est donc un livre d’horreur et on peut dire que l’auteur maîtrise bien les codes du genre. Il a l’art de faire monter la tension, de d’abord suggérer au lieu de montrer, bref, d’installer le suspense. A chaque fin de chapitre, on trouve un nouveau rebondissement. Les descriptions sur le froid et l’obscurité font que la mort est déjà omniprésente dans la première partie du roman. La deuxième partie du livre, qui prend un tournant apocalyptique, rentre dans le coeur du sujet, c’est-à-dire l’horreur. Les descriptions sont « réalistes » sans pour autant en faire trop en versant dans une violence malsaine et gratuite. Je n’ai pas eu de peine à m’imaginer les scènes.
Un bémol justement, il y a un peu trop de descriptions. L’auteur a tendance à décrire des détails que le lecteur peut aisément s’imaginer de lui-même. Le choix de la narration au présent fait que les incises se confondent parfois avec les paroles prononcées par les personnages. J’ai trouvé la fin un peu précipitée et je n’ai pas eu de réponses à toutes mes questions.
On doit à Paul Clément, qui est auto-édité, plusieurs autres livres : Les décharnés, et la saga Les orphelins de Windrasor.
Voilà pour cette chronique littéraire ! Si vous avez lu cet ouvrage n’hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé ! A bientôt !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *