Une superbe affiche au Leclerc de Pierry !


Ce matin, en arrivant au Leclerc de Pierry (près d’Epernay, dans la Marne) pour ma séance de dédicaces du jour, j’ai eu la belle surprise de découvrir une superbe affiche préparée par le magasin ! Le personnel a réalisé un savant montage pour annoncer ma dédicace. Ce ne pouvait être que de bon augure pour la journée…
Effectivement, la journée de signatures a été bonne: j’ai pu vendre huit livres, à savoir cinq Moogas et trois Jaméliennes. J’ai eu le plaisir de revoir Véronique, à qui j’avais vendu un Mooga au Dormantastique en juillet. Elle m’a fait un bon retour sur le premier tome, elle a donc logiquement acheté le second ! J’ai aussi pu vendre un Mooga à Lola, un autre à Méléna, et les deux livres à Manon. Karyne s’est procuré un Mooga et Antonia est repartie avec mes deux créations !
Bref, une belle journée, de belles rencontres, le tout résumé en photos !
On fait encore plus fort demain ? Je serai à nouveau dans ce secteur pour présenter mes créations au salon du livre de Mareuil-sur-Ay, où je serai invité d’honneur ! Alors à demain, si vous le voulez bien !


J’ai été aux Halliénales !

Lors de l’inauguration


Ca y est !
Samedi, je suis venu et j’ai enfin vu ce qu’étaient les Halliénales ! Ce festival du fantastique est réputé comme étant l’un des plus importants, sinon le plus important du Nord de la France.
J’ai vite compris pourquoi: dès l’ouverture à 10 heures (voire avant), la salle était pleine de monde. Elle était séparée en deux: les écrivains d’un côté, les artisans de l’autre.
Parmi les écrivains, j’ai pu rencontrer mes collègues habituels: Olivia Lapilus, Ophélie Duchemin, Laetitia Reynders… Que je salue bien. Le salon des artisans était lui aussi bien fourni. La journée a été rythmée par des spectacles d’acrobaties.
De mon côté, les ventes ont été assez faiblardes mais je ne regrette pas une seule seconde d’avoir participé. Merci à Laetitia, Florimont, Laurent et Mélody d’avoir accepté de vous plonger dans mon univers.
Et merci aussi à l’équipe Orcus pour l’organisation !


Des livres plein les rues à Merlieux

Merlieux, capitale du livre le temps d’une journée !


Après une première participation l’an dernier, j’étais ce dimanche de retour à la Fête du livre de Merlieux !
Loin de se limiter à un simple salon du livre, l’événement qui se déroule dans les rues de ce petit village axonais multiplie les animations réparties en trois secteurs: le pôle environnement d’abord, avec ses croqueurs de pommes ou sa ferme pédagogique. Ce pôle proposait la nouveauté de cette édition: l’allée de la poésie. Au pôle littérature et BD, on pouvait découvrir la gravure ou profiter de jeux de société. Les petits n’étaient pas oubliés avec le pôle littérature jeunesse. La Fête du livre de Merlieux, c’est aussi des concerts et des spectacles.
En ce qui me concerne, j’étais placé exactement au même endroit que l’année dernière, plutôt au fond du village, et avec le même voisin, Kévin François ActuLitté ! Mais cela ne m’a pas empêché d’avoir du passage: je suis parvenu à vendre six livres, à savoir quatre Moogas et deux Jaméliennes. J’ai eu le plaisir de retrouver des personnes que j’avais rencontrées dans cette région où j’ai vécu et travaillé pendant trois ans.
Comme d’habitude, voici la galerie photo du jour !


Le fléau des fautes

Chronique de la semaine !
Aujourd’hui, je vais parler de l’ennemie de l’écrivain : la faute. Pourquoi est-il si important d’éviter les fautes ? Et est-ce vraiment possible de publier un livre sans fautes ?
Le problème numéro un de la faute est qu’elle dessert la crédibilité de l’écrivain. Dans l’inconscient collectif, l’écrivain est celui qui doit maîtriser le français. Ses livres sont pris pour exemple et étudiés. Cela m’est déjà arrivé avec le Mooga : des collégiens ont acheté mon livre et ont réalisé un exposé dessus.
Ensuite, la faute ôte le confort et le plaisir de la lecture. En voyant une faute, le lecteur aura tendance à se focaliser dessus. Sa lecture en sera malaisée et ralentie. La relation de confiance entre le lecteur et l’écrivain est atteinte : quand un lecteur achète un livre, il ne s’attend pas à y trouver des fautes. C’est une sorte de contrat moral tacite.
Certaines fautes peuvent passer inaperçues, comme les coquilles : lorsqu’une lettre est écrite à la place d’une autre, ou quand est mot est oublié, par exemple. En général, dans ces cas, le cerveau du lecteur va lire ce à quoi il s’attend. Les fautes les plus gênantes sont à mon sens celles de conjugaison et d’accord.
Alors, comment éviter les fautes ? Je n’ai jamais accordé de crédit aux personnes qui disent pour toute excuse: « Je ne suis pas doué en orthographe ». Cela ne veut rien dire ! Ce n’est pas une question de don. Si on a été à l’école comme tout le monde, il suffit de se relire pour voir qu’on peut se corriger très facilement. Il faut donc se relire, mais aussi se faire relire, idéalement par plusieurs personnes dont des professionnels de la correction. On peut aussi utiliser de très bons correcteurs automatiques comme Prolexis ou Antidote.
Mais est-il vraiment possible de publier un livre sans aucune faute ? Malheureusement, ou évidemment, la réponse est non. La perfection n’existe pas. J’ai vu des fautes dans des livres publiés par les plus grandes maisons d’édition.
En résumé, moins il y a de fautes, mieux c’est et plus le lecteur se fera une opinion favorable du livre.
Et vous, quelle est votre avis sur le sujet ?
Je reprends le chemin des salons la semaine prochaine. A très bientôt pour de nouvelles aventures !

Comment trouver sa place sur le marché des écrivains ?

Chronique de la semaine !
Aujourd’hui, je vais parler du marché des écrivains. Comment y trouver sa place quand on est un jeune auteur ?
Beaucoup écrivent. La rédaction est une passion pour énormément de personnes. On pourrait ainsi dire qu’il est difficile de faire quelque chose de vraiment original dans un milieu littéraire ou tout semble avoir déjà été fait. Je pense qu’il faut se lancer confiant, mais tout en cherchant à se démarquer.
Il ne faut pas chercher à imiter quelqu’un mais à rester soi-même dans l’écriture. Les écrivains célèbres ne sont pas des personnes plus intelligentes ou inaccessibles. Ils sont simplement plus connus que les autres. Il est donc improductif de se comparer à eux.
De plus, chaque personne est unique. Ce qui en fait un écrivain unique, qui peut présenter un style unique !
Je dirais également que tous les goûts sont dans la nature. Bien sûr, ce qu’on écrit ne peut pas plaire à tout le monde. Mais il y aura toujours des lecteurs pour apprécier ce que vous faites.
Mais tout cela ne peut fonctionner que si une bonne promotion est assurée pour le livre. On peut écrire le meilleur livre du monde, mais si aucune promotion n’est faite autour, personne ne le saura ! La promotion passe par des affiches, des articles dans la presse, un site internet, Facebook, et bien sûr des dédicaces et de salons !
Chacun peut trouver sa place dans le vaste monde des écrivains… S’il le veut bien !
A la semaine prochaine pour une nouvelle chronique !

Encore une interview sur internet !

Retrouvez ma nouvelle interview sur le blog littéraire de Fabien, les Encres de papier :

http://des-encres-sur-le-papier.weebly.com/kevin-monfils.html

Bonne journée… littéraire !

Mon point de vue sur le changement de point de vue

Chronique de la semaine !
Aujourd’hui, je vais parler d’un procédé d’écriture devenu à la mode depuis quelque temps : le changement de point de vue. Je m’explique.
Comme vous le savez, un récit peut être retranscrit par un narrateur interne, c’est-à-dire un personnage qui fait partie de l’histoire et qui la raconte avec sa propre perception des choses. D’où la présence du « je ». Mais un récit peut aussi être relaté à la troisième personne : l’avantage du narrateur omniscient est qu’il voit tous les aspects de l’histoire et qu’il peut décrire plusieurs scènes se déroulant simultanément, au contraire du narrateur interne.
Une troisième voie se dessine en ce qui concerne la narration. Ces derniers temps, j’ai lu à plusieurs reprises des livres où l’auteur choisissait de changer délibérément de narrateur interne : c’est-à-dire qu’un autre personnage prend le relais du premier pour raconter les choses. « Je » devient alors quelqu’un d’autre. C’est un modus operandi nouveau en littérature, mais pour lequel je n’opterais pas, personnellement.
On peut considérer que le changement de point de vue permet de compléter le récit du premier narrateur interne. Mais en ce qui me concerne, le fait de se concentrer sur un narrateur interne unique, qui ne sait pas tout et ne voit donc qu’une partie des choses est plutôt positif : cela permet au récit de garder une part de mystère et de découverte. Et aussi d’être plus proche du protagoniste. Pour moi, changer de narrateur interne au cours du récit a tendance à casser le rythme de l’histoire, presque à en proposer une autre.
Le choix du narrateur externe est à mon sens un message plus clair que le changement de point de vue. Avec un narrateur externe, aucun personnage n’est privilégié et le récit avance plus vite, alors que le changement de narrateur interne à tendance à proposer un retour en arrière (pour expliquer certains détails) ou à redécrire la même scène autrement.
J’ai choisi de raconter le Mooga et la Jamélienne avec un narrateur interne: tout est perçu du point de vue de John. Je ne regrette pas mon choix: en ce qui concerne le Mooga, un changement de point de vue (ou un narrateur externe) n’auraient pas permis au lecteur de vivre l’énigme du récit de la même façon.L’ambiance décrite n’aurait pas été identique. Idem en ce qui concerne la Jamélienne : le choix du narrateur interne permet de conserver le mystère planant autour de l’enlèvement d’Anna. Ne pas révéler tout, tout de suite, c’est aussi ça maintenir l’intérêt du lecteur !
En revanche, en ce qui concerne « Les dragons de Venise », j’ai choisi le narrateur externe. Vous le verrez : c’est un récit riche et dense, qui met en scène de nombreux personnages. Après réflexion, je me suis dit que le narrateur interne ne serait cette fois pas suffisant pour décrire tout ce que j’avais à décrire. Par contre, un changement de point de vue aurait été trop compliqué à gérer !
Et vous, que pensez-vous du changement de point de vue ? N’hésitez pas à réagir en laissant un commentaire ! A la semaine prochaine pour de nouvelles aventures littéraires !

L’option des illustrations intérieures

Kévin François, auteur de « Pour Camille » et de sa suite « Sortilèges embrumés », a intégré les illustrations de Chantal Gobeaut dans son deuxième tome.


Chronique de la semaine !
Aujourd’hui, je vais parler des illustrations. J’ai déjà eu l’occasion de parler des dessins de couverture de mes livres. En fait, je voudrais ici parler de la possibilité des illustrations intérieures.
Le Mooga et la Jamélienne n’en comportent pas, mais l’option a déjà été évoquée par des lecteurs ou des confrères. Les illustrations intérieures complètent bien le texte. Si le lecteur n’a pas assez d’imagination, l’illustration peut l’aider à se représenter le personnage ou la scène décrite ! Les dessins permettent d’aérer la lecture et d’y donner un autre rythme, en cassant la monotonie de la lecture. L’illustration sert également de repère dans le livre.
Mais certains pourraient considérer que l’illustration donne au lecteur moins de liberté d’interprétation : deux lecteurs n’auront pas la même vision d’une même scène décrite. Des lecteurs peuvent avoir envie de poursuivre leur lecture sans être « interrompus » par le dessin.
Mais c’est à chacun de se faire son opinion ! Le Mooga et la Jamélienne ne contiennent pas d’illustrations intérieures car je ne me suis jamais posé la question, et le sujet n’a jamais été évoqué avec la maison d’édition. En revanche, je vais en faire l’expérience pour la première fois avec le Héron d’argent et les « Dragons de Venise » !
Kévin François, auteur de « Pour Camille » et de sa suite « Sortilèges embrumés », a intégré les illustrations de Chantal Gobeaut dans son deuxième tome. Et vous, que pensez-vous des illustrations intérieures ? N’hésitez pas à réagir en postant un commentaire ! A la semaine prochaine pour une nouvelle chronique !


Savoir finir en beauté

Chronique de la semaine !
Aujourd’hui, je vais parler de la fin. Pas de la fin de mon aventure littéraire, mais de la fin d’un livre. Je m’explique.
Il m’arrive assez régulièrement d’être déçu de la fin d’un livre. Pas forcément par la tournure du scénario, mais plutôt par son traitement. En effet, j’ai régulièrement l’impression que la fin d’une oeuvre est bâclée alors qu’elle est essentielle quant à l’impression générale que le lecteur se fera du livre. Souvent, la fin paraît précipitée, comme si l’auteur était pressé d’en finir. Je peux le comprendre: arrivé au bout de plusieurs mois ou années de travail, on a envie de poser enfin le point final pour passer à autre chose. Arriver à la fin d’un livre est un soulagement pour l’écrivain. Mais une brusque accélération des événements relatés n’est à mon sens pas un bon message pour lecteur.
Je pense que la fin doit être aussi soignée que le reste du récit. Pour moi, une bonne fin doit être préparée et étendue sur plusieurs chapitres, pour amener doucement le lecteur vers la conclusion. Il faut trouver progressivement des résolutions aux différents problèmes soulevés dans le récit.
Pour achever son récit sur une pente douce, il y a aussi l’option épilogue. Je l’ai expérimenté pour la première fois avec « La Jamélienne ». Dans la première version de ce récit, il n’y avait pas d’épilogue. J’ai choisi d’en rajouter un au moment de la publication. Pour moi, l’épilogue n’est pas un chapitre à proprement parler, mais une anecdote supplémentaire, une dernière parenthèse après que l’essentiel a été dit.
Faut-il écrire « fin » au terme de son récit ? C’est ce que je faisais dans les premiers récits que j’écrivais quand j’étais enfant. Mais aujourd’hui, je vois l’utilisation du mot « FIN » davantage dans les récits pour enfants, justement. Le lecteur adulte n’est pas bête : s’il n’y a plus de pages à lire, il se doute bien que le récit qu’il vient de parcourir est terminé.
Et vous, qu’avez-vous pensé de la fin de mes livres ? N’hésitez pas à réagir ! A la semaine prochaine pour une nouvelle chronique !

De l’art de se déguiser

Le challenge de se déguiser en Merlin l’enchanteur !


Chronique de la semaine !
Aujourd’hui, je vais parler des déguisements. Cela ne vous a pas échappé : ces derniers temps, je me suis rendu à des salons déguisé. Pourquoi ?
Il s’agissait avant tout de répondre à une demande des organisateurs. Je n’ai guère l’habitude de me déguiser, moi qui n’aime pas me faire remarquer. Mais là, j’ai décidé de jouer le jeu !
Les déguisements n’ont d’intérêt que dans les festivals sur le thème du fantastique. Mon premier déguisement remonte donc à octobre 2017, au Valjoly’maginaire. Le déguisement n’était pas obligatoire mais de nombreux exposants ayant l’habitude d’en porter, je me suis dis pourquoi pas. Je me suis donc rendu dans une boutique de loisirs et de déguisements. Je me suis procuré un haut à paillettes, un noeud papillon du même acabit et un chapeau pourpre clair, en chaussant mon nez de lunettes de soleil blanches. Et c’est dans cette tenue que j’ai présenté mes livres ! Je ne savais pas trop en quoi je me déguisais, c’était totalement improvisé ! Mais le déguisement a attiré l’attention. On m’a dit que j’étais déguisé en « disco ». C’était plutôt ça !
La dernière édition du Dormantastique, qui avait lieu le mois dernier, demandait aux exposants de se déguiser « dans la mesure du possible ». Alors, pourquoi ne pas recommencer ? Là encore, je ne savais pas trop en quoi j’allais me déguiser. J’ai donc commandé un costume « homme des bois » sur le site 1001déguisements.fr. Sitôt commandé, sitôt reçu ! Ce costume de Peter Pan était simple et efficace. Il a eu du succès, j’ai reçu des félicitations et des enfants ont voulu un selfie avec moi !
Enfin, mon dernier déguisement est tout récent: le festival Contes et légendes de Provins exigeait de porter obligatoirement un costume. J’ai donc surf sur le site déguisetoi.fr et ai décidé de frapper fort ! Je me suis cette fois procuré un costume de Merlin l’enchanteur. Après tout, c’est bien un festival sur le thème des légendes ! Mon costume a fait rire, a suscité l’admiration, bref il n’a pas laissé indifférent ! Il était certes agréable à regarder, mais pas facile à porter: il m’a causé des douleurs lancinantes au niveau des oreilles, auxquelles était accroché le masque de la barbe. Celle-ci n’était d’ailleurs pas pratique pour manger ni même pour parler ! Mais ce costume reste une bonne expérience.
J’arrivais en tenue classique et enfilais mes déguisements sur place. Les déguisements permettent de se plonger pleinement dans l’ambiance des salons. Je tenais à en avoir un exemplaire différent à chaque fois. Au début, j’étais un peu gêné de me balader comme ça et de voir tous les regards se tourner vers moi, mais une fois l’effet de surprise passé, tout le monde s’habitue très vite ! Après tout, il faut bien s’amuser !
N’hésitez pas à réagir en postant un commentaire !
Belle journée à tous !