Les « Racines » de Dominique Herbemont

*PUB*
Cela faisait longtemps que je n’avais pas fait de *PUB*. Aujourd’hui, je vais vous parler du livre d’un confrère, Dominique Herbemont. Un confrère à double titre, puisqu’il s’agit d’un ancien journaliste de l’Union, titre où je travaille. Dominique Herbemont s’est lancé, comme moi, dans l’écriture de livres, mais, en ce qui le concerne, depuis sa retraite.
« Racines » est un livre que Dominique Herbemont a auto-publié via Amazon. Ce livre a pour thème la question de la transmission entre les générations. Le livre a un style plutôt philosophique, et repose sur des repères historiques réels, tels que la Première Guerre mondiale, la bataille d’Azincourt… Cet ouvrage de 172 pages se lit très facilement et pousse le lecteur à s’interroger sur le sens de la vie. Le livre est disponible sur Amazon.
J’espère et compte vous faire plus régulièrement de mes prochaines lectures ! Vive les livres !

Comment s’inscrire à un salon ?

Chronique de la semaine !
Aujourd’hui, dans la continuité de la chronique précédente, je vais parler de l’inscription aux salons. J’ai pu remarquer, en quatre ans d’expérience, que les modalités d’inscription à un forum littéraire diffèrent largement d’un salon à l’autre.
Les organisateurs des tout nouveaux salons (Choute si Plou, à Rancennes, par exemple), qui lancent donc leur première édition, vont venir au devant des écrivains pour se faire connaître : ces forums sont les plus faciles d’accès. L’organisateur remet un flyer à l’écrivain, qui décide ou non de donner suite. Certaines inscriptions se font simplement par téléphone ou après un échange de messages (Crécy-au-Mont, Villeparisis). Mais le plus souvent, nouveau salon ou forum déjà connu, il faut demander un bulletin d’inscription. Des salons accepteront votre candidature tout de suite, parce qu’ils ne pratiquent pas de sélection mais fonctionnent plutôt aux quotas. D’autres, en revanche, mettent en place tout un comité qui étudie minutieusement les dossiers, et qui parfois exige même de lire un exemplaire du livre de l’écrivain (Soissons). Ces salons nécessitent de présenter sa candidature très tôt. Il n’est pas inopportun, pour l’écrivain, de s’y prendre un an à l’avance, ne serait-ce que pour être dans les temps de certains salons qui mettent fin très tôt à leur campagne d’inscription (les Halliénales), tant ils sont prisés. On peut aussi citer ces salons qui refusent les exposants s’ils n’ont pas de nouveau livre à proposer (Bondues…), afin de laisser la place à d’autres participants.
Pour certains salons, c’est-à-dire les nouveaux ou les petits, l’inscription sera gratuite (Champigny…). Pour d’autres, les prix sont très variables: le moins cher que j’aie eu à payer est un euro (Caudry) ! Pour d’autres salons, les prix peuvent grimper très haut, c’est-à-dire 200, 300 euros (salon fantastique de Paris), sans compter le trajet et l’hébergement pour lesquels il faut aussi débourser. Le salon le plus cher auquel j’ai eu affaire est le salon Livre Paris. Mais j’avais renoncé à m’inscrire parce que le prix était beaucoup trop élevé à mon goût : dans les 700 euros. J’aurais été très loin de rentrer dans mes frais, ce qui est quand même un enjeu important pour un exposant.
J’ai pu remarquer que les tarifs pratiqués dépendent souvent du lieu où se produit le salon: une grande ville ou un petit village de campagne ? Dans un encroit sélect ou dans une simple salle des fêtes ?
Bref, l’inscription à un salon peut être très simple ou relever du parcours du combattant: il faut parfois tenter sa chance plusieurs années de suite avant d’être accepté (Atrebatia…).
Et vous, quel est votre avis sur le sujet ? N’hésitez pas à réagir ! A très bientôt pour de nouvelles aventures fantastiques !

Petit salon ou grand salon ?

Le salon du livre de La Couture fait partie des plus grands forums littéraires


Chronique de la semaine !
Aujourd’hui, je vais parler de la taille des salons. Mieux vaut-il privilégier sa participation à un grand salon ou à un petit salon ?
Les grands salons, comme ceux de Bondues, La Couture ou Le Touquet, ont leurs avantages: ils existent depuis longtemps et sont très connus. Ils sont donc une valeur sûre pour le public, on est sûr d’y rencontrer du monde. Mais les salons les plus connus sont aussi ceux qui accueillent le plus d’écrivains: comme ces forums présentent de très nombreux auteurs, l’écrivain y devient du coup moins visible, tant le choix est grand. Les visiteurs vont donc moins s’attarder sur les stands et ne visiter qu’une partie du salon. En outre, les grands salons accueillent en général des écrivains représentant tous genres et styles d’écriture. La spécialité de chacun peut alors passer inaperçue parmi toutes les offres. Les grands salons vont également souvent inviter des célébrités, que le public va privilégier au détriment des auteurs moins connus qui se lancent dans le milieu.
Les petits salons sont en général les nouveaux: ils ne vont accueillir que quinze ou vingt auteurs. L’avantage des petits salons, c’est que l’écrivain y est mieux visible. Les petits salons sont plus « humains », parce qu’on a davantage le temps et l’occasion de discuter avec les visiteurs. J’aime participer aux nouveaux salons pour encourager les organisateurs. Les petits salons seront le plus souvent ceux qui sont spécialisés, par exemple sur le fantastique ! L’inconvénient, c’est que ces salons ont forcément, du moins au début, beaucoup moins de notoriété. Il faut lancer toute une campagne de communication pour se faire connaître. La première édition est décisive pour l’avenir de l’événement. Personnellement, je ne juge pas la première édition d’un salon si elle n’a pas bien marché: je considère que c’est un test et que l’organisateur doit prendre ses marque, ce qui est normal.
Je ne vends pas forcément mieux dans un grand salon que dans un petit, ou inversement: le nombre de ventes repose avant tout sur le feeling avec le public. Je ne privilégie pas de grand ou petit salon mais saisis les opportunités qui se présentent à moi.
Et vous, quelle est votre opinion sur le sujet ? N’hésitez pas à réagir ! A la semaine prochaine pour une nouvelle chronique !


Un festival légendaire à Mons !

Avec Marie Lorge, conseillère éditoriale du Héron d’argent, et Justine Robin, auteure de « L’apprentie faucheuse »… Avec la tenue qui va avec !


Ce week-end des 20 et 21 avril, j’ai eu l’opportunité de participer au superbe festival Trolls et légendes à Mons, en Belgique ! L’événement se déroulait au Lotto Mons expo, au même endroit que Mons livre, où je me trouvais il y a quelques mois. Autant dire que les lieux étaient transformés pour l’occasion ! En effet, Trolls et légendes est un salon beaucoup plus étendu. Au centre, on trouvait la partie bande dessinée et littérature, dans une salle adjacente, les jeux de société et le cinéma, dans une autre, les concerts. Il y avait même une exposition et un marché féérique. Autant dire que je n’ai pas pu tout voir. Par exemple, l’acteur Kévin Sorbo était présent, tout comme l’écrivain Graham Masterton, mais je n’ai pas pu les rencontrer.
J’étais une nouvelle fois présent sur le stand du Héron d’argent. Je n’étais pas là pour vendre uniquement le Mooga et la Jamélienne, mais aussi les ouvrages de la maison d’édition, dont je commence à bien connaître les titres ! Mes ouvrages ont parfaitement trouvé leur place sur le stand et dans le festival, puisque j’ai dû faire face à une rupture de stock: arrivé avec 10 Moogas et 10 Jaméliennes, j’ai dû partir une heure et demie avant la fermeture du salon dimanche puisque je n’avais plus de Moogas à disposition. J’ai en effet vendu 10 Moogas et une Jamélienne lors de ce week-end.
Illustrations, animations, déambulations, costumes, musique, sculpture, magie, rires et découvertes, on trouvait de tout à Trolls et légendes. Je n’ai pas eu le temps de faire le touriste mais j’ai quand même pu faire quelques photos, que je vous présente ici dans cette galerie. Cela donne une bonne idée des animations. Parfois, les photos parlent mieux que les mots ! Vive le fantastique !


Des exposants en forme !

Les conteurs Jan Seyrien et Lundazépa n’ont pas peur de se donner en spectacle


[HUMOUR] Voici la minute du rire !
Ce week-end, au salon des Carottes, mes voisins exposants se sont amusés avec mon téléphone portable pendant mon interview. Lundazépa et Jan Seyrian, il est donc temps de vous rendre la monnaie de votre pièce, petits plaisantins que vous êtes 😀


Des carottes et des livres

Mon interview par Maéva sera bientôt disponible sur la page Facebook de l’association organisatrice de ce salon: La Guilde dormaniste


Ce week-end des 13 et 14 avril, j’ai dédicacé mes livres parmi des carottes ! Celles de la Confrérie de la carotte, qui organisait la première édition de son nouveau salon à la salle des fêtes de Dormans: les Carottes se livrent en Dormans. L’équipe organisatrice, aussi appelée la Guilde dormaniste, est la même que celle du Dormantastique. Seulement, cette fois, il s’agit d’un salon du livre généraliste.
Cela ne m’a pas empêché de retrouver mes habituels camarades de salon: Delphine Wysocki, Patricia Le Sausse, les éditions Utoh… Et aussi les conteurs Lundazepa, Jan Seyrien. On a aussi pu voir Walenty et sa magie officier dans les allées.
Si la première journée ne fut guère concluante en termes de vente, je me suis rattrapé le dimanche en vendant quatre Moogas et une Jamélienne.
Je souhaite longue vie à ce nouveau salon qui, s’il n’a pas encore atteint la notoriété du Dormantastique, mérite toute sa place dans le monde des salons du livre ! Merci et bravo à Virginie Goevelinger, notre Carotte en chef !
Le compte-rendu de ce week-end n’est pas tout à fait fini. D’autres surprises sont à venir…!


Peut-on lire « La Jamélienne » sans avoir lu « La malédiction du Mooga » ?

Chronique de la semaine !
Aujourd’hui, on va parler de mon deuxième tome, « La Jamélienne ». Si la plupart de mes lecteurs ont d’abord acheté le premier volet, « La malédiction du Mooga », avant de se plonger dans l’épopée de la Jamélienne, certains n’ont pu, ou choisi, que de lire la Jamélienne. Ce qui m’amène à répondre à une question que l’on me pose parfois dans les salons : peut-on lire la Jamélienne sans avoir lu le premier tome d’abord ? Ma réponse sera un « oui mais ». Je m’explique.
La Jamélienne est bien la suite du Mooga, mais le deuxième tome ne fait pas directement suite à un cliffhanger. Cette nouvelle aventure se déroule quelques jours après les événements de « La malédiction du Mooga », et lors de la situation initiale, il ne semble pas y avoir de lien avec le premier livre. Je présente à nouveau les personnages, qui sont les mêmes que dans le tome 1. C’est d’ailleurs sur les conseils d’un ami que j’ai à nouveau exposé les protagonistes au début de La Jamélienne. Pour tout dire, au départ, je ne pensais pas cela utile, estimant que le lecteur les connaissait déjà. Mais les personnages étant bel et bien à nouveau présentés, on peut entrer dans cette nouvelle aventure sans difficulté. De plus, le prologue rédigé au début du tome 2 fournit un bon résumé de ce qui s’est passé lors de la première aventure.
Mais quand on arrive au coeur de l’intrigue de la Jamélienne, en particulier dans le chapitre 8, riche en révélations, je fais référence à beaucoup d’événements, d’allusions ou de détails du premier tome, qui prennent tout leur sens dans la suite. C’est alors que le lien se crée avec le premier livre. L’intrigue du tome 2 reste compréhensible, mais le lecteur pourrait sentir qu’il lui « manque » quelque chose.
On peut lire la Jamélienne sans avoir lu le Mooga, mais ce serait s’ôter le plaisir de la découverte des personnages dans le premier tome, et surtout, de son intrigue digne d’une bonne partie de cluedo !
Et vous, lecteurs de la Jamélienne, qu’en pensez-vous ? N’hésitez pas à donner votre avis ! A très bientôt pour de nouvelles aventures fantastiques !

Un nouveau salon du livre organisé par des collégiens !

Le salon avait lieu dans les locaux d’une future médiathèque


Ce samedi 30 mars, j’étais de nouveau dans les environs de Lille, pour participer cette fois au salon du livre jeunesse de Hellemmes, intitulé « Les mille et un livres », et dédié aux littératures de l’imaginaire. Le salon était organisé par le personnel enseignant et une vingtaine d’élèves du collège Saint-Joseph, avec le soutien du festival Histoire d’en lire mené par la municipalité.
Le salon se passait dans les locaux d’une future médiathèque. Le salon a en quelque sorte inauguré les lieux…
Je n’ai pas énormément vendu mais les ventes ont été efficaces: les ados qui ont acheté mes livres ont acheté les deux tomes d’un coup. Deux Moogas et deux Jaméliennes vont donc faire des heureux: Lysanor et Hakim.
Côté animations, des lectures de contes et des interviews des écrivains ont eu lieu. Des interviews assurées par les collégiens. Ce qui m’a rappelé l’ambiance du salon du livre du collège Albert-Schweitzer, à La Bassée, auquel j’ai participé deux fois.
« J’étais un peu stressé à propos de l’affluence. Mais on a quand même eu du monde, remarque Renaud Crepel, le parrain du salon. Je pense quand même que ça a marché ». Renaud Crepel, ancien professeur d’anglais du collège Saint-Joseph, enseigne maintenant dans un autre collège des environs.
Je vous retrouve le week-end prochain pour, cette fois-ci, une nouvelle chronique !


J’étais au salon du livre de Bondues !

Avec Marie Lorge, conseillère éditoriale, Laure-Anne- Braun, écrivain chez le Héron d’argent, et Diana Callico, gérante de la maison d’édition


Ce week-end, les Editions le Héron d’Argent m’ont donné l’opportunité, je dirais même le privilège, de participer au salon du livre de Bondues ! C’est l’un des plus grands salons du livre du Nord et de France.
La programmation était des plus riches: outre les stands des maisons d’édition et des auteurs, le public a pu profiter de cafés littéraires, d’une conférence sur le bien-être, d’ateliers de dessin, de spectacles de chants et de marionnette… Le salon du livre de Bondues accueille également de nombreuses personnalités. Yann Quéffelec était cette année le parrain du salon. On pouvait aussi voir sur place les journalistes Stéphane Allix (que j’ai eu l’occasion d’interviewer en tant que journaliste) et Michèle Cotta, l’historien Jean Garrigues…
De mon côté, j’étais très bien placé puisque le Héron d’argent disposait d’un stand à l’entrée du salon.
Je n’étais pas là pour vendre uniquement mes livres, mais aussi ceux du Héron d’argent ! J’ai pu donc présenter leurs albums et leurs romans, que vous pouvez retrouver ici: https://www.editions-leherondargent.com
Du côté de mes livres, je m’en sors pas mal du tout puisque je suis parvenu à vendre 7 Moogas et une Jamélienne. Je vends toujours mieux le Mooga que le tome 2. La Jamélienne vaut pourtant le détour !
Pour la petite histoire, c’est précisément au salon du livre de Bondues, il y a pile trois ans, que j’avais pris contact pour la première fois avec le Héron d’argent. Quelques mois plus tard, la maison d’édition me proposait le projet sur « Les Dragons de Venise » !
Je vous retrouve le week-end prochain à quelques kilomètres de Bondues: je serai cette fois au salon du livre jeunesse de Hellemmes, préparé avec les élèves du collège Saint-Joseph. Une première !


Auteur ? Romancier ? Ecrivain ?

Chronique de la semaine !
Aujourd’hui, on va parler vocabulaire. Plus précisément des mots employés pour désigner celui ou celle qui écrit des livres. Je ne prétends pas avoir la science infuse, je donne ici seulement mon avis sur la signification des termes.
On emploie souvent le mot « auteur », terme trop vague à mon goût. Pour moi, « auteur » n’est pas synonyme de « écrivain », mais plus l’équivalent de « rédacteur ». Or, on peut être rédacteur de toutes sortes de textes: un texte de loi, une dissertation, un mémoire, un article de journal…
Romancier ? Cette fois, c’est trop réducteur. Tous les livres ne sont pas forcément des romans.
Pour moi, le terme qui correspond le mieux, c’est écrivain. Ce terme est directement assimilé à celui qui rédige des livres. L’écrivain est, par définition, celui qui produit des oeuvres littéraires, de différents genres : poésie, théâtre, roman… « Ecrivain » est aussi le terme le plus professionnalisant.
En revanche, je trouverais prétentieux de me définir comme un « homme de lettres ». Je suis surtout une personne qui se fait plaisir en écrivant ce qu’elle a envie d’écrire !
N’hésitez pas à donner votre avis ! Bon dimanche à tous !