De l’art de la traduction

Chronique de la semaine !
Aujourd’hui, on va parler des langues. Plus particulièrement de la traduction d’un livre dans d’autres langues.
C’est un paragraphe que l’on peut trouver dans les contrats de publication: l’auteur autorise l’éditeur à procéder à la traduction de son livre dans d’autres langues. Ce qui permet de commercialiser le livre dans d’autres pays. Mais pour en arriver là, je pense qu’il faut avant tout que livre ait acquis une certaine notoriété et un grand succès, et qu’il soit réclamé par les librairies étrangères…
Lisez-vous beaucoup de livres d’origine étrangère ? Si c’est le cas, êtes-vous attentifs à la qualité de la traduction en français ? Personnellement, ce n’est pas un élément auquel je fais particulièrement attention. Je me pose davantage de questions sur la qualité de la traduction quand je regarde un film, essayant parfois de lire sur les lèvres des acteurs malgré la version française. Le doublage n’est pas un métier évident, il n’est pas toujours facile de faire correspondre la traduction française au jeu de l’acteur. C’est dans ce cas que je me dis que l’oeuvre originelle perd de sa saveur. Dès que possible, je regarde le film en version originale sous-titrée.
Je ne raisonne pas cependant de la même façon pour un livre, me dirigeant naturellement vers la traduction française, à moins que je cherche à m’exercer dans une langue étrangère comme l’anglais ou l’allemand. Et vous, lisez-vous des livres en langue étrangère ? Cela vous importe-t-il de savoir comment le livre est « réellement » écrit par l’auteur ? Traduire, est-ce forcément prendre le risque de dénaturer le sens originel et perdre en qualité par rapport à la rédaction première ?
A vos claviers !

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